Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

LPHF: Des partisans bruyants et quelques larmes

La foule de 21 105 spectateurs au Centre Bell samedi représente un record pour un match de hockey féminin, toutes compétitions confondues.
La foule de 21 105 spectateurs au Centre Bell samedi représente un record pour un match de hockey féminin, toutes compétitions confondues. Photos Martin Alarie, Agence QMI
Partager

Mylène Richard

2024-04-21T19:00:19Z
Partager

Une foule jeune et excitée, ça met de l’ambiance. Parlez-en aux membres des équipes de Montréal et de Toronto de la LPHF qui ont été frappés par une vague d’amour ce week-end, quand 21 105 spectateurs ont mis le feu au Centre Bell.

• À lire aussi: [VIDÉOS ET PHOTOS] LPHF: «Ça donne des frissons» –Marie-Philip Poulin

• À lire aussi: Hockey féminin: La prochaine étape, selon Marie-Philip Poulin

• À lire aussi: LPHF: Des Backstreet Boys à une victoire au Centre Bell pour Lauriane Rougeau

«Je ne vais jamais oublier ce match, a exprimé l’entraîneuse-chef de Montréal, Kori Cheverie. À un certain moment, j’avais mal aux oreilles tellement c’était bruyant. Je n’ai jamais vécu ça derrière un banc. C’était sincèrement cool. Je dois admettre que durant l’hymne national, j’ai commencé à avoir les larmes aux yeux.»

Kori Cheverie derrière le banc de Montréal, pendant que Marie-Philip Poulin (à gauche) donne des instructions à Laura Stacey.
Kori Cheverie derrière le banc de Montréal, pendant que Marie-Philip Poulin (à gauche) donne des instructions à Laura Stacey. Photos Martin Alarie, Agence QMI

Marie-Philip Poulin a également senti «des frissons» en recevant une ovation avant la rencontre.

De son côté, Erin Ambrose a réussi à se contenir, «un exploit», puisqu’elle est de nature sensible.

«Je n’ai pas pleuré avant la fin du match! [...] C’était surréel. Quand les joueuses ont été présentées, je n’en revenais pas.»

Publicité

S'adapter au bruit

La défenseuse, qui a profité d’un avantage numérique pour égaler le pointage 2 à 2 en fin de deuxième période, a admis qu’elle a dû s’ajuster aux forts décibels, gracieuseté d’enfants, de familles, de couples et de femmes de tous âges. Nullement besoin de rappeler constamment à cette foule exempte de vestons et cravates de faire du bruit à l’écran géant.

«Je suis une joueuse très vocale, mais là, j’avais de la misère à me faire entendre, ce qui est inhabituel. [...] Parfois, je ne regardais même pas ce qui se passait sur la glace. C’était incroyable. Chaque fois qu’on touchait la rondelle, les gens nous encourageaient. C’était très spécial», a relaté Ambrose après avoir donné son bâton à une jeune fan.

Erin Ambrose a salué la foule après avoir marqué le but égalisateur en fin de deuxième période.
Erin Ambrose a salué la foule après avoir marqué le but égalisateur en fin de deuxième période. Photos Martin Alarie, Agence QMI
La bête noire

Malgré cette atmosphère endiablée, Toronto s’est sauvé avec une victoire de 3 à 2 en prolongation grâce à un doublé de Sarah Nurse, remportant ainsi les cinq affrontements face à Montréal cette saison.

«Honnêtement, c’est un peu surprenant. Je n’ai jamais pensé que ce seraient des parties faciles. Mais ce n’est pas difficile de se motiver quand tu affrontes de bonnes joueuses comme Marie-Philip Poulin à chaque présence ou que tu as la chance de marquer contre Ann-Renée Desbiens, a soutenu l’entraîneur du club de la Ville Reine, Troy Ryan, pendant que Lauriane Rougeau, Nurse et la gardienne Kristen Campbell acquiesçaient. Il y a aussi une rivalité naturelle entre les deux villes.»

Laura Stacey n’a pas été en mesure de déjouer la gardienne torontoise Kristen Campbell, sous les yeux de Sarah Nurse.
Laura Stacey n’a pas été en mesure de déjouer la gardienne torontoise Kristen Campbell, sous les yeux de Sarah Nurse. Photos Martin Alarie, Agence QMI

Toronto qualifié

Toronto est la première équipe de la LPHF à se qualifier pour les séries en vertu de 38 points, trois devant Montréal et Minnesota. Ottawa accuse un retard de huit points.

La formation qui terminera au sommet pourra choisir son adversaire au premier tour éliminatoire, soit la troisième ou la quatrième position.

Étant donné que sa troupe semble avoir le numéro de Montréal, est-ce que Ryan choisirait de l’affronter?

«Vous pensez vraiment que je vais répondre? a-t-il lancé en faisant rire les journalistes. Si je devais répondre aujourd’hui [samedi], je dirais non, pas après un match comme cet après-midi!»

Publicité
Publicité