Victoire pour la Victoire: découvrez son nouveau chandail, qui fait sensation

Gabrielle David avait un large sourire aux lèvres en descendant l’escalier du Parlement de Québec, jeudi, avec sur le dos le chandail de la Victoire de Montréal, quelques heures après que les six équipes de la LPHF ont dévoilé leurs nouveaux uniformes.

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Après avoir passé la saison inaugurale à jouer avec le nom de leur ville brodé en avant de leur chandail, les joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin peuvent désormais se targuer d’avoir un uniforme digne de ce nom, en prévision de leur premier match de la campagne, le 30 novembre prochain à la Place Bell de Laval.

Un moment «grandiose», a lancé l’attaquante, qualifiant de «super beau» le jersey de la Victoire, qu’elle avait présenté aux membres de l’Assemblée nationale un peu plus tôt.

«Chaque année, il risque d’y avoir quelque chose de spécial [avec cette ligue], a-t-elle ajouté. Cette année, c’est le logo, c’est le nom de l’équipe que l’on porte fièrement.»

Des tonnes de compliments

Et la Drummondvilloise d’origine n’est pas la seule à se réjouir du look de l’équipe. Un tour d’horizon des réseaux sociaux jeudi avant-midi permettait de constater que Bauer n’avait pas raté son coup avec les styles proposés aux six formations (à lire ici).

Celui de la Victoire avait particulièrement la cote, et pas seulement parmi les partisans montréalais. Il est d’ailleurs en vente depuis jeudi sur le site officiel de la LPHF et il le sera à compter du 14 novembre chez certains détaillants.

Parlons-en, maintenant, de ce fameux chandail, dévoilé quelque deux mois après le nom de l’équipe, qui, lui, n’avait pas fait l’unanimité.

Comme ce fut le cas lors de la saison inaugurale, le bourgogne et le crème sont à l’honneur. Le bourgogne est le favori de Gabrielle David, car c’est celui qui sera utilisé lors des matchs à domicile.

«On a un petit sentiment d’appartenance [envers celui-là]», a pointé l’ancienne des Titans de Limoilou, qui ne s’attendait pas à être présentée ainsi au Parlement un jour.

Conçus pour elles

Plusieurs autres éléments, que nous vous détaillons plus bas, se veulent représentatifs de la ville de Montréal, ou encore du Québec.

Et autre bonne nouvelle pour ces dames: les chandails qui leur sont fournis par Bauer sont spécifiquement conçus pour les femmes. Ce qui n’était pas le cas au début de leur saison inaugurale, où tout était allé très vite pour les six formations.

L’attaquante de 25 ans s’en réjouissait, du haut de ses 5 pi 4 po: «Disons qu’on me faisait remarquer que je flottais un peu dans mon chandail la saison dernière», a lancé Gabrielle David en riant.

Les chandails en détail

À domicile

• La base bourgogne reflète «l’élégance intemporelle et la puissance de Montréal», a expliqué la LPHF par voie de communiqué jeudi.
• Les épaules bleu marine et le design dynamique des manches s’inspirent des lignes angulaires du logo du club. Cela ajoute du mouvement et de la précision.
• La bande bleu clair au bas du chandail a pour but «d’offrir un contraste tout en maintenant un style classique».
• Le marine et le bleu pâle, qui n’étaient pas présents sur le chandail de la saison inaugurale, «ajoutent un lieu avec nos racines québécoises», a laissé savoir l’aide capitaine Laura Stacey dans un communiqué de la Victoire.
• Comme c’est le cas pour quatre autres formations du circuit, les joueuses de la Victoire revêtiront des culottes marines.
• De petites fleurs de lys ont été intégrées aux numéros des joueuses, ce qui constitue un autre rappel des racines québécoises du club.

À l’étranger

• La Victoire est la seule équipe qui sera vêtue de beige lors de ses matchs à l’étranger. Les cinq autres formations de la LPHF porteront un chandail blanc.

Les cinq autres équipes

Il n’y a pas que la Victoire qui a dévoilé son nouvel uniforme jeudi. Les cinq autres formations du circuit ont fait de même, c’est-à-dire, comme vous pouvez le voir ci-dessus, le Fleet de Boston, le Frost du Minnesota, les Sirens de New York, la Charge d’Ottawa et les Spectres de Toronto.

Pour la création de tous les designs, la LPHF a travaillé en collaboration avec l’agence Flower Shop.

Fleet de Boston: les bandes bleues au bas des manches, semblables à des vagues, illustrent le lien fort qui unit Boston et l’océan.*

Frost du Minnesota: les accents blancs sur les manches, les épaules et la poitrine ajoutent une touche glaciale qui rappelle le froid des hivers au Minnesota.

Sirens de New York: la forme hexagonale du logo et les couleurs évoquent l’énergie de la ville de New York.

Charge d’Ottawa: l’ensemble du chandail se veut une illustration de l’énergie et de l’intensité que déploient les joueuses de la Charge sur la glace.

Spectres de Toronto: l’uniforme se veut un reflet de la ville de Toronto, décrite comme «confiante et moderne».

*Tous les détails sont tirés du site officiel de la LPHF.