Il vaut mieux se rencontrer au moins dix fois avant de commencer une relation plus sérieuse, affirme Louise Sigouin dans son essai «Si on s’aimait: spécial célibataires»

Est-il possible de passer du «je» au «nous»? Louise Sigouin fait le point sur ce parcours semé de découvertes exaltantes et d’émerveillements... mais aussi bien souvent de désillusions dans Si on s’aimait: spécial célibataires. Dans ce livre qui s’adresse aux célibataires de tout âge, elle explique quelles sont les clés du succès et identifie clairement les pièges à éviter. Elle explique aussi pourquoi il est avantageux de prendre tout son temps.

Louise Sigouin explique les clés qui permettent de limiter les blessures de l’ego, du cœur amoureux ou de l’estime de soi. Elle décrit ce qui permet de construire une relation solide et épanouissante. Elle propose de s’aventurer dans la quête de l’amour en confiance et en toute sérénité... en prenant bien son temps.

Ralentir le rythme

Son nouveau livre est plein de sagesse et d’idées intéressantes. Dans un monde où tout va vite, où l’IA et la technologie prennent de plus en plus de place, les sentiments amoureux suivent-ils la cadence?

«On est dans une ère où on est dans l’immédiat, dans le maintenant, dans le “ça va pas assez vite”, alors que l’aspect relationnel, ça prend un minimum de temps», rappelle-t-elle en entrevue.

«Ce qui est essentiel en matière d’engagement, c’est de créer un lien cœur à cœur. Ça ne se fait pas après un clic, après une soirée, après un verre. Ça va être de plus en plus important qu’on garde cet aspect-là au niveau relationnel, sinon on va passer à côté.»

Autrement, on risque de ressentir un grand vide. «Les gens qui sont très isolés et qui n’ont pas de liens sont ceux qui souffrent le plus de cet isolement relationnel.»

Des rencontres bien réelles

En matière de dating, Louise Sigouin préconise les rencontres en vrai, en face-à-face, plutôt qu’en mode virtuel. «Les applications, c’est une porte d’entrée, au même titre qu’un ami d’un ami qui veut te présenter quelqu’un. Mais il faut créer le lien et vite rencontrer la personne.»

«Le premier piège, c’est qu’on va faire une histoire extraordinaire, qui va frôler l’idéal amoureux, puis on risque d’être déçu.»

La rencontre en personne permet autre chose. «C’est quand on voit quelqu’un dans son corps, dans son énergie, dans sa façon de s’exprimer qu’il y a plein de nouvelles facettes qui peuvent se pointer, qui rendent la rencontre un peu plus intéressante.»

10 rencontres

Dans son livre, elle propose une approche où il faut ralentir, observer et ne pas se précipiter. Et elle ajoute qu’il vaut mieux se rencontrer au moins 10 fois avant de penser à aller plus loin.

«L’avantage des 10 rencontres, c’est vraiment de créer un lien. La personne qui n’était peut-être pas mon type physiquement, au départ, en la voyant pendant une activité, en voyant comment elle se comporte avec les autres, ça me la rend plus attachante, plus intéressante. C’est peut-être pas quelque chose qui m’avait attiré au départ.»

«Il faut prendre le temps de savoir, dans mon corps, comment je me sens en présence de cette personne-là. Et comment l’autre personne se sent en ma présence.»

Si on s’aimait: spécial célibataires

Louise Sigouin et François de Falkensteen

Les Éditions de l’Homme

208 pages

• Louise Sigouin accompagne depuis plus de 30 ans des individus et des couples vers un mieux-être affectif, amoureux et relationnel.
• On peut la voir sur les ondes de TVA dans le docuréalité Si on s’aimait.

«On se berce d’illusions si on croit qu’il existe quelque part une personne qui nous correspond parfaitement et qui viendra panser nos blessures. En revanche, si l’amour parfait demeure un objectif irréaliste, l’amour véritable, basé sur l’acceptation, l’ouverture et la bienveillance, est non seulement souhaitable, mais possible et atteignable. Pour cela, il est important de perdre nos illusions d’union sans failles et de garder à l’esprit que les relations amoureuses sont complexes.»

Louise Sigouin et François de Falkensteen, Si on s’aimait: spécial célibataires, Les Éditions de l’Homme

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