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L'article provient de TVA Sports
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Louis Robitaille en Sibérie: «Certains me traitent de fou!»

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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-05-13T13:40:29Z
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Louis Robitaille en est bien conscient, sa décision de partir pour la Russie est un véritable saut dans le vide. «Ce ne sera pas toujours rose et certains me traitent de fou. Mais c’est un défi qui m’allume et que je ne pouvais pas refuser.»

L’Omskie Krylia, le club-école de la VHL de l’Avangard d’Omsk, dirigée par Guy Boucher, a confirmé l’embauche de Robitaille tard lundi soir.

Le contrat est de deux saisons et le mandat du Québécois ira au-delà d’un simple poste d’entraîneur-chef.

«Mon mandat principal sera de diriger l’équipe de la VHL, mais ils veulent surtout qu’on développe la structure de bas en haut. Je vais beaucoup travailler avec Guy quand on sera à la maison.»

Ce que les dirigeants de l’Avangard ont mentionné à Robitaille, c’est qu’ils voulaient le voir responsable du développement de la structure en partant du programme junior de la MHL et en passant par la VHL, puis par la KHL.

«On ne me demandera pas juste de coacher une équipe, on veut bâtir une structure et un programme. Ils veulent qu’on devienne le meilleur programme en Russie. Je suis un gars de défi et ça ne me fait pas peur. Je m’en vais en milieu inconnu, mais je ne veux pas avoir de regret», mentionne-t-il, ajoutant que la présence de Guy Boucher a grandement aidé sa décision.

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Des nuits blanches

Boucher avait d’ailleurs approché Robitaille à la fin de la saison dans la LHJMQ. Le défi était intéressant, mais Robitaille voulait se concentrer sur les séries avec les Eagles du Cap-Breton avant de prendre une quelconque décision sur son avenir.

Une fois l’équipe éliminée, il a rétabli le contact avec Boucher.

«Ç’a été plusieurs nuits blanches et de longues discussions avec ma conjointe. On était extrêmement bien au Cap-Breton, mais j’ai évalué le pour et le contre et j’ai décidé de sauter dans l’aventure. Le plus difficile, ce sera le côté familial, mais on va tenter d’établir la meilleure structure possible.»

La famille l’accompagnera d’ailleurs pour le premier mois et demi de l’aventure, à partir de la mi-juillet. Ils retourneront ensuite au Cap-Breton pour que les enfants y poursuivent leur cheminement scolaire, puis ils retourneront visiter Robitaille à Noël.

«On a bougé nos enfants pas mal dans les dernières années et c’était important de ne pas trop les dépayser.»

Un bagage d’expérience additionnel

Robitaille n’avait jamais caché son désir de graduer chez les professionnels. Il avait d’ailleurs fait partie du processus d’embauche d’un nouvel entraîneur avec le Rocket de Laval l’an dernier.

Cette première expérience professionnelle ne sera peut-être pas en Amérique, mais elle lui permettra d’ajouter un bagage d’expérience inestimable qui l’aidera, à long terme, à atteindre son objectif de diriger dans la LNH.

«Dans les entrevues, on me demandait souvent si j’avais coaché des hommes et comment je gérerais certaines situations avec des joueurs de 30 ans. Ce nouveau défi va me faire devenir un meilleur entraîneur. Mon but est encore de diriger dans la LNH un jour et en ayant la chance de travailler avec Guy, c’est un peu comme si je m’en allais à l’école.»

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