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Culture

Lou-Pascal Tremblay et Marina Bastarache unissent leurs forces pour cette cause

Pour vous procurer votre nœud papillon signé Dubuc: boutique.procure.ca

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Marjolaine Simard

2024-11-21T11:00:00Z
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Pour la deuxième année consécutive, Lou-Pascal Tremblay endosse le rôle d’ambassadeur de la campagne Noeudvember sous le thème «Osons le porter, osons en parler!». Cette année, il le fait aux côtés de sa conjointe, Marina Bastarache, et de 38 autres personnalités. Cette 11e édition de la campagne, qui soutient l’organisme Procure dans la lutte contre le cancer de la prostate, lui tient particulièrement à cœur. Il nous parle de son engagement, de sa vie amoureuse, de son rôle dans STAT et de ses projets.

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Pourquoi as-tu accepté d’être ambassadeur de la campagne Noeudvember pour une deuxième fois?

C’est une cause importante et j'adore l'idée de vendre des nœuds papillon créés par Philippe Dubuc pour une cause comme celle-ci. En plus d’être super beaux et de s’offrir facilement en cadeau, ces nœuds sont un excellent moyen de faire passer le message. L’année dernière, on a battu un record, avec plus d’un million de dollars récoltés, une somme qui peut vraiment faire une différence.

Il est important d’encourager les hommes à consulter, n’est-ce pas?

Oui, le cancer de la prostate est facilement traitable s’il est détecté tôt. C’est pourquoi il est crucial d’encourager les hommes à se faire tester. Chaque jour, 18 Québécois reçoivent un diagnostic de ce cancer, mais il y a souvent une réticence à en parler, comme si cela ne correspondait pas à l'image de la masculinité.

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Cette année, ta conjointe, Marina Bastarache, a souhaité se joindre à toi comme ambassadrice.

On avait envisagé de le faire ensemble l’an dernier, mais nos emplois du temps ne s’accordaient pas. Cette année, elle souhaitait vraiment participer, surtout pour les hommes de sa vie: son père, son frère et son beau-frère. C’est vraiment par souci de protéger ceux qu’elle aime!

Le 5 octobre dernier, vous fêtiez vos cinq ans de relation. Comment avez-vous célébré cet anniversaire?

Imaginez-vous qu’on n’en a pas eu le temps! Avec nos emplois du temps actuels, c’est compliqué! Je me couche quand elle arrive à la maison, et je me lève quand elle dort encore. On vit vraiment sur deux fuseaux horaires! Elle est en pleine expansion avec sa marque, Nana The Brand, à l’international. De mon côté, je suis pris à fond avec STAT.

Parvenez-vous à trouver du temps pour vous retrouver? 

On s'impose des rendez-vous. On est conscients qu'il faut investir dans notre relation et que cette période ne durera pas éternellement. On est deux passionnés pleins d’ambition. On vient de se réserver des vacances au Club Med en Guadeloupe. On n’est jamais allés dans un tout-inclus auparavant. D'habitude, on préfère explorer par nous-mêmes, choisir des destinations atypiques avec des itinéraires un peu fous. Mais cette fois, on ressent vraiment le besoin de se reposer.

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Raconte-nous votre rencontre... 

Pendant cinq ans, on s'est croisés sur le tapis rouge de KARV l’anti.gala. On était chacun en couple. Puis, un jour, on s’est retrouvés célibataires. Un photographe nous a dit: «Hé! Faites donc une photo ensemble!» On a ensuite regardé cette photo, et on s’est dit: «Wow, on est mignons!» Ça a commencé comme une blague, et le lendemain, c’était notre première date. Depuis, on ne s'est plus quittés!

Vous êtes un duo solide, malgré les défis. Vous avez même fait des rénovations, ce qui est souvent compliqué pour un couple. Comment avez-vous vécu tout ça?

On a commencé à sortir ensemble environ six mois avant la pandémie. On a passé les trois premières années de notre relation confinés, à vivre et à travailler côte à côte. On a visité plus de 10 pays tout en s'occupant de nos carrières. Ensuite, on a rénové un chalet, acheté un terrain, puis construit une maison de A à Z dans les Laurentides. Deux semaines après la fin des travaux, j’ai obtenu mon rôle dans STAT. On a donc vendu la maison et on en a rénové une autre à Montréal. Trois projets de construction en tout. Ajoutez à ça la maladie de ma mère... On a traversé beaucoup de choses en cinq ans.

Comment se porte ta maman?

Il y a des jours où elle va mieux que d'autres, mais grâce à l'immunothérapie, son cancer de stade 4 est en latence. Malheureusement, après une vingtaine de traitements de radiothérapie, un nerf a été endommagé, et elle est aujourd'hui en fauteuil roulant. À 67 ans, elle ne peut plus se déplacer seule. Mon grand rêve, c’est de pouvoir un jour courir à ses côtés.

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La situation de ta maman t’a sensibilisé également au sujet des proches aidants. Tu es le porte-parole de l’Organisme de soutien aux proches aidants en oncologie du Québec.

Ma mère lutte contre le cancer depuis quatre ans, ce qui me touche personnellement. En jouant un médecin dans la série STAT depuis trois ans, j’ai vu de près combien la vie peut être fragile. Même si les drames sont fictifs, ils sont inspirés de la réalité et m’ont permis de prendre conscience de la chance que nous avons d’être en santé. Si je peux aider ceux qui n’ont pas cette chance, je suis prêt à m’impliquer.

Tu es donc un proche aidant?

En toute honnêteté, avec mon emploi du temps chargé, je ne peux pas m'impliquer autant que je voudrais. C’est vraiment le conjoint de ma mère, Yves, qui la soutient au quotidien. C’est d’ailleurs également pour lui que je m’engage auprès des proches aidants, car sans lui, je ne sais pas comment on aurait pu traverser tout ça!

Peux-tu nous parler de ton personnage dans STAT?

C’est un début difficile pour Jacob. Il est confronté à ses erreurs, notamment à ce qu'il a fait subir au conjoint d'Emmanuelle et à son aveu de culpabilité. Peu à peu, on voit qu’Emmanuelle préfère une version de Jacob qui sauve des vies plutôt que derrière les barreaux. C’est un vrai dilemme moral. Par ailleurs, même si Sophia l’a trompé, pour une fois, Jacob réagit avec maturité au lieu de sombrer dans l’arrogance et la vengeance.

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As-tu des projets? 

J'ai accepté un nouveau projet pour l'été prochain, une série intitulée Groupe de soutien. C’est une comédie dans laquelle je joue aux côtés de Fabiola N. Aladin. Chantal Fontaine fait également partie de la distribution. Ç'a été un vrai coup de foudre entre Fabiola et moi. La série est vraiment amusante! Ça va me faire du bien de changer d'univers après les drames constants dans STAT.

Tu ne t’arrêtes donc jamais?

Je me dis toujours que, si Pier-Luc Funk en est capable, alors je peux le faire aussi! (rires) Pier-Luc, c’est mon grand ami. On s’est rencontrés sur Tactik alors que j’y faisais de la figuration. Ensuite, on a tourné ensemble dans Aurélie Laflamme et 14 mille millions de choses à savoir. Dès qu’on a pu voyager sans nos parents, on est partis à Cuba. Mon grand ami me fascine par sa capacité à tout faire. Il me sidère et m’inspire! C’est ça aussi l’amitié!

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