Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Loto-Québec propulsée par la popularité des jeux instantanés

Elle a versé cette année un dividende de 1,118 milliard $ à l’État québécois

Photo d'archives, Agence QMI
Partager
Photo portrait de Martin Jolicoeur

Martin Jolicoeur

2022-06-01T14:22:49Z
2022-06-02T02:57:41Z
Partager

La réouverture graduelle de ses casinos et salons de jeux et un engouement record des Québécois pour les jeux de loterie ont permis à Loto-Québec de rattraper l’essentiel du retard qu’elle avait connu au cours des deux dernières années de pandémie. 

• À lire aussi - Grève au Casino de Montréal: des pertes de profit importantes

• À lire aussi - Loto-Québec a dépensé 260 000$ en frais d'avocats pour contester une amende

C’est ce que révèlent les résultats de son dernier exercice financier, déposés mercredi à l’Assemblée nationale. 

Pour 2021-2022, la société d’État a dévoilé un bénéfice consolidé de 1,143 milliard de dollars, en hausse de 149,8 % (ou de 685,6 millions de dollars) par rapport à l’année dernière.    

  • Écoutez l'entrevue de Sophie Durocher avec Yves Corbeil, figure emblématique de Loto-Québec, sur QUB radio :    

Beaucoup plus qu’en 2020-2021

Une croissance qui, sans réussir à atteindre sa performance d’avant la pandémie (1,408 milliard $ en 2019-2020), a quand même permis de verser au gouvernement du Québec un dividende de 1,118 milliard de dollars, soit 2,58 fois supérieur à l’année dernière (432,6 millions $).

Publicité

Plus d’un milliard en loteries

Cette hausse des revenus et profits s’expliquerait en grande partie par l’engouement suscité cette année par ses activités de loterie, lesquelles ont connu leurs meilleures performances de l’histoire.

De fait, avec des revenus nets de 1,043 milliard de dollars, le secteur des loteries a surpassé le milliard de dollars pour la première fois et a ainsi connu la meilleure année de son existence. Il s’agit d’une hausse de 185,1 millions $ (+21,6 %) par rapport à 2020-2021 et de 114 millions $ (+12,3 %) par rapport à 2019-2020. 

Une frénésie provoquée par une « séquence de gros lots » et un regain d’intérêt pour les jeux instantanés (Méga 360, Gagnant à vie, etc.) pourraient expliquer ces résultats, a expliqué son président et chef de la direction, Jean-François Bergeron.

Pour le secteur des casinos et des salons de jeux, les revenus se sont élevés à 657,2 millions $, une hausse de 323,5 millions $ (+96,9 %) par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat représente 68 % de celui de 2019-2020, alors que les établissements ont été ouverts durant environ 60 % de l’exercice.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Grève des croupiers

Le secteur des établissements de jeux a enregistré pour sa part des revenus nets de 524,1 millions $, une hausse de 141,1 % par rapport à l’an passé. 

En entrevue, le grand patron de la société d’État a préféré ne pas commenter le déroulement des négociations avec le syndicat des croupiers du Casino de Montréal, en grève depuis deux semaines. 

« Je me limiterai à dire que je trouve ça dommage pour eux, qu’au sortir de la pandémie – alors que tout reprend – ils doivent subir une situation pareille », a-t-il tout de même souligné. 

Publicité
Publicité