EXTRAIT | L’opération Mr Big est un succès dans «Indéfendable»: un 2e procès permettra-t-il de prouver la légitime défense de Léo MacDonald?
Guillaume Picard
L’opération Mr Big pilotée par Maxime Dubois (Mathieu Baron), Claude Gagnon (Nathalie Madore) et Paul Sirois (Patrick Goyette) s’est conclue de façon spectaculaire, dans l’épisode de lundi, quand le chef des motards criminalisés Grey Wolves, le Boulet (Marc-André Boulanger), a failli tuer Robert Boivin (Hugo Girard) dans un élan de colère.
C’est que Boivin venait d’avouer sa participation, aux côtés de feu Dylan Blondin (Patrice Godin) et de l’enquêteur ripou Alec Diaz (Thomas Vallières), dans le complot pour meurtre visant l’avocat-criminaliste au cœur de la quotidienne Indéfendable, Léo MacDonald (Sébastien Delorme).
Comme une règle non écrite veut que l’on ne s’en prenne jamais aux avocats qui défendent les membres des clubs, le Boulet a pété sa coche, passant à un cheveu de tirer dans la tête de Boivin dans la chambre d’hôtel du Vieux-Montréal où l’on cuisinait le colosse.
On cherchait notamment à savoir si Blondin était bel et bien armé et allait s’en prendre à MacDonald quand ce dernier l’a, en légitime défense, écrasé à mort avec son véhicule, en finale de la troisième saison.
Dans les extraits de l’épisode de mardi, quelques semaines ont passé quand MacDonald, aux côtés de ses associés André Lapointe (Michel Laperrière) et Kim Nolin (Julie Trépanier), qui ne l’ont jamais lâché, plaide aux journalistes qu’il souhaite «porter la vérité» afin de «rétablir la confiance dans nos institutions judiciaires», ce qui, ajoute-t-il dans la scène, «sera possible que par mon acquittement».
On comprend donc que la Cour d’appel a entre-temps ordonné la tenue d’un second procès à la suite des aveux de Boivin et de la découverte de nouvelles preuves, vraisemblablement l’arme que Blondin pointait en direction de MacDonald et que Diaz avait subtilisée de la scène de crime le soir du drame.
Au cours de leur petite discussion virile, le Boulet avait donné deux choix décisifs à Boivin: aller en prison après avoir tout avoué aux policiers ou, carrément, mourir.
Pour sa part, Diaz, voyant venir son arrestation pour avoir participé au complot aux côtés de Blondin – qui l’avait acheté – et de Boivin, s’est enlevé la vie avec son arme de service après avoir brièvement discuté avec son ex-femme et leur fille de 4 ans.
Une autre finale choc qui rappelle que de se frotter au crime organisé nous condamne à une mort quasi certaine.
Pour ce qui est de la cause de l’anthropologue Ian Archambault (Nico Racicot), elle se poursuit dès mardi dans la quotidienne judiciaire.
Prévention du suicide
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