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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Longues files à la SAAQ : «Des heures d’attente, des heures d’attente!!!»

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TVA Nouvelles

2023-03-01T19:53:10Z
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Une semaine après la mise en place du nouveau système informatique de la SAAQ, les files d’attente et les problèmes semblent loin d’être réglés dans les bureaux de la société d’État.

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TVA Nouvelles s’est à différents points de service de la SAAQ, soit dans l’arrondissement Ville-Marie à Montréal, à Longueuil et également à Anjou. 

Aux trois endroits, l’attente était interminable sur l’heure du midi, mercredi. Plusieurs personnes rencontrées disaient avoir déjà attendu plus de trois heures, à l’extérieur, et n’étaient pas sur le point d’entrer. 

«Ça fait deux heures et demie que j’attends pour rentrer au chaud, et je pense que j’en ai encore pour deux heures à l’intérieur. C’est frustrant, je perds mon temps, ça pourrait être organisé de meilleure façon, je pense», explique un client.

Un autre homme qui attendait aussi en file déplore aussi la façon de faire. 

«Il rentre beaucoup de monde avant nous autres. Ils disent que les transactions sont plus longues à faire. J’ai un petit enregistrement à faire et je suis encore ici», ajoute un homme tanné d’attendre.  

Celui-ci s’est même rendu à la succursale de Châteauguay mardi dans l’espoir de réussir, mais sans succès. 

«Des heures d’attente, des heures d’attente, et le système peut fuck** encore aujourd’hui», ajoute-t-il. 

Par ailleurs, même la prise de rendez-vous sur le site internet est particulièrement difficile selon plusieur témoignages. 

Cette transformation majeure des outils informatiques était prévue depuis de nombreuses années, explique Dave Leclerc, porte-parole de la SAAQ en entrevue à Mario Dumont. 

«Ce qui a surpris un peu tout le monde, c’est oui, l’achalandage qui est vraiment plus important qu’on s’attendait à la suite des ralentissements de services. Ce qu’on constate aussi, c’est que les gens qui se présentent en centre de service, on a encore fait le calcul ce matin, c’est près de 50% des gens qui pourraient réaliser leur transaction [sur internet]», précise le porte-parole.  

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