Logan Mailloux n’a pas aimé sa prestation de vendredi: «C’est l’un des pires matchs que j’ai joués»

Un joueur a beau être régulier comme une horloge suisse, il peut avoir un mauvais match. C’est ce qui est arrivé à Logan Mailloux vendredi dernier. 

À la décharge du défenseur du Rocket, toute l’équipe a été mauvaise dans cette défaite de 5 à 1 contre Rochester qui provoquait la présentation d’un match décisif dimanche qui a ensuite été remporté par les Lavallois.

Mais revenons à Mailloux. Il était au banc de pénalité pour deux des cinq buts des visiteurs et se trouvait sur la glace pour les trois autres. Quand on vous dit que ce n’était pas une bonne soirée.

«Ce match a été très décevant pour moi. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je crois que c’est l’un des pires matchs que j’ai joués dans les deux dernières années. C’est quelque chose que je ne peux pas me permettre en ce moment, c’était un peu mieux lors du match numéro cinq, mais je dois oublier ça et passer au prochain», a admis l’arrière de 22 ans avec beaucoup de lucidité mercredi.

La base

Tout comme ses coéquipiers, Mailloux s’est levé dans la rencontre suivante afin de s’assurer que la saison de l’équipe se prolonge le temps d’au moins une autre série.

«Quand les choses ne vont pas bien, il faut retourner à la base et se concentrer sur ce qui nous permet d’avoir du succès», a résumé Mailloux.

Mais est-ce que l’arrière qui était un joueur recrue la saison dernière aurait eu le même genre de réaction l’an passé? Mailloux ne peut s’empêcher de rire.

«Peut-être, mais peut-être pas. J’essaie de mieux gérer ce genre de situation que je ne l’aurais fait par le passé. J’essaie surtout de ne pas trop y penser.»

Bonne réaction

Pascal Vincent a beaucoup aimé la façon dont celui qui a été un choix de première ronde (31^e) du Canadien en 2021 a réagi dans le contexte.

«Logan a eu de très bonnes séries, on l’a dit à quelques reprises, il joue son meilleur hockey, a commencé l’entraîneur-chef. Il a connu une performance moins bonne, tout ce qui pouvait mal aller a mal été.

«Pour nous, c’est une opportunité de parler aux joueurs et d’observer comment ils vont réagir. Ce sont des moments tellement importants au niveau de l’enseignement afin de découvrir quelle sorte d’individu nos joueurs sont dans des moments un peu plus difficiles et Logan a bien répondu.»

Cette réponse, c’est celle d’un jeune homme qui est en train de définir sa personnalité comme joueur de hockey.

«Il y a probablement un peu plus de maturité, il y a certainement une force de caractère de ne pas abandonner et d’être capable de te réinitialiser dans ta façon de te préparer et de jouer ton prochain match», a soutenu Vincent.

Quand on constate tout ça, on se dit que ce n’est même pas farfelu de penser que Mailloux est déjà une sorte de jeune vétéran même s’il ne s’agit que de sa seconde saison dans les rangs professionnels.

«Je veux être un leader, que ce soit sur ou en dehors de la patinoire, assure le principal intéressé. On a un bon groupe de mentors et j’ai côtoyé de bons gars à cet égard comme Condo [Lucas Condotta].»