Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Monde

L’Occident «a ignoré» les préoccupations russes, selon Poutine

Partager

AFP

2022-02-01T17:09:36Z
2022-02-01T17:29:18Z
Partager

Vladimir Poutine a jugé qu'il était «clair» mardi que les États-Unis et l'OTAN ont choisi d'ignorer les préoccupations de la Russie quant à sa sécurité, alors que leurs exigences entourant le conflit en Ukraine ont été rejetées.

• À lire aussi: Ukraine: Moscou et Washington en contact, solidarité occidentale avec l’Ukraine

• À lire aussi: Ukraine: la Russie rejette les menaces de sanctions américaines

«Nous analysons les réponses écrites reçues des États-Unis et de l'OTAN [...], mais il est déjà clair que les préoccupations de principe de la Russie ont été ignorées», a dit le président russe après une rencontre avec le premier ministre hongrois Viktor Orban.

Il a dressé la liste des principales revendications russes: la fin de la politique d'élargissement de l'OTAN, l'engagement de ne pas déployer d'armes offensives à proximité des frontières russes et le retrait des positions militaires de l'Alliance sur les frontières de 1997, c'est-à-dire avant que l'organisation n'accueille d'ex-membres du bloc soviétique.

«Ignorant nos inquiétudes, les États-Unis et l'OTAN pointent le droit de chaque État à choisir librement comment il veut garantir sa sécurité», a relevé M. Poutine, martelant cependant qu'un autre principe prévoit que «personne ne doit renforcer sa sécurité aux dépens des autres».

M. Poutine ne s'était pas exprimé sur le fond des efforts diplomatiques concernant la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine depuis plusieurs semaines.

Washington accuse Moscou de préparer l'invasion de son voisin en déployant des dizaines de milliers d'hommes à ses frontières. La Russie dément toute volonté belliqueuse et réclame à l'inverse que l'OTAN se retire du voisinage de la Russie.

Les États-Unis ont rejeté les exigences russes en ce qui concerne l'OTAN, mais ils ont laissé la porte ouverte à des discussions sur d'autres sujets, comme le déploiement de missiles ou des limites réciproques aux exercices militaires.

La Russie prépare désormais une réponse à cette prise de position.

Publicité
Publicité