[EN IMAGES] Découvrez l’histoire des 32 candidats au trophée Bill-Masterton dans la LNH

Mylène Richard
Les histoires de résilience sont nombreuses dans la LNH et choisir les trois finalistes, qui seront connus ce jeudi, pour l’obtention du trophée Bill-Masterton, remis à l’athlète ayant le plus fait preuve de persévérance et d’esprit sportif n’est pas une mince affaire. Parmi les 32 candidats nommés par l’Association professionnelle des chroniqueurs de hockey, certains ont surmonté la maladie, des blessures ou des problèmes de santé mentale. D’autres ont pris une pause pour demeurer au chevet d’un membre de sa famille ou se sont accrochés à leur rêve afin de disputer une première saison complète au sein du circuit Bettman. Difficile de deviner qui succédera à Kristopher Letang.
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Ducks d’Anaheim
Urho Vaakanainen
Le défenseur de 25 ans ne l’a pas eu facile depuis que Boston l’a repêché au premier tour en 2017. Ne se développant pas comme l’auraient souhaité les Bruins, il a été échangé en 2022 aux Ducks. Mais les blessures ont grandement ralenti le Finlandais. Après avoir disputé 14 matchs avec Anaheim à la fin de la campagne 2021-2022, Vaakanainen a raté six semaines d’activités à la suite d’une violente chute dans la bande en présaison. À son retour, il a joué 23 parties, avant d’être à nouveau sur le carreau et opéré à une hanche. Le défenseur gaucher vient de savourer sa première campagne complète au sein du circuit Bettman, ayant inscrit son unique but en janvier. Vaakanainen a conclu la campagne avec 14 points en 68 rencontres.
Vaakanainen gets his first NHL goal🚨 pic.twitter.com/85CeFlpTdT
— Spittin' Chiclets (@spittinchiclets) January 26, 2024
Coyotes de l’Arizona
Connor Ingram
À 27 ans, le gardien de la Saskatchewan connaît la meilleure saison de sa carrière avec une moyenne de buts alloués de 2,91 et un taux d’efficacité de ,907. Il a signé 23 victoires, lui qui n’en avait que sept avant le début de la campagne. Il a également dominé la LNH avec six blanchissages, à égalité avec Tristan Jarry, des Penguins, Charlie Lindgren, des Capitals, et Sergei Bobrovsky, des Panthers. Il y a deux ans, Ingram avait eu recours au programme d’aide aux joueurs de la LNH à cause d’un trouble obsessionnel-compulsif et d’une dépression.

Bruins de Boston
Danton Heinen
L’ailier de la Colombie-Britannique n’avait aucune garantie quand il est revenu avec les Bruins, obtenant un essai au camp. Il n’a pas seulement gagné une place au sein de la formation, mais s’est faufilé parmi les meilleurs attaquants. Heinen a ainsi convaincu l’état-major de l’équipe qui l’avait repêché au quatrième tour en 2014 de lui accorder un contrat en bonne et due forme. Cette saison, l’athlète de 28 ans a récolté 17 buts et 19 mentions d’aide en 74 rencontres. Les Bruins l’avaient échangé aux Ducks en 2020 et il était passé aux Penguins l’année suivante.

Sabres de Buffalo
Ukko-Pekka Luukkonen
L’automne dernier, les Sabres ne savaient pas qui serait leur gardien numéro 1. Luukkonen, Eric Comrie et le Québécois Devon Levi étaient sur les rangs. C’est le géant finlandais de 6 pi et 5 po qui s’est finalement imposé avec un dossier de 27-22-4, une moyenne de 2,57 et un taux d’efficacité de ,910. Ses cinq jeux blancs lui confèrent la deuxième place dans la LNH, ex aequo avec deux autres cerbères. À 25 ans, le choix de deuxième tour des Sabres en 2017 dispute sa première saison exclusive dans la LNH.

Flames de Calgary
Oliver Kylington
Jadis un grand espoir à la ligne bleue des Flames, Kylington s’est éloigné de la patinoire pendant près de 20 mois à cause de problèmes de santé mentale. À son retour au jeu en janvier, il avait dit aux médias «qu’à un certain moment, [il] ne croyai[t] pas qu[’il] serai[t] un jour ici». Depuis, le Suédois de 26 ans a retrouvé sa place au sein de la formation, amassant huit points en 22 parties.

Hurricanes de la Caroline
Frederik Andersen
Le gardien danois a craint pour sa vie, en novembre, quand on lui a découvert un caillot sanguin. Il a reçu des anticoagulants et subi des embolies pulmonaires. Après avoir raté 50 matchs, Andersen a renoué avec l’action le 7 mars, signant une victoire face au Canadien. Le vétéran de 34 ans a depuis été dominant avec une fiche de 13-2 avec des statistiques de 1,84 et ,932.

Blackhawks de Chicago
Colin Blackwell
Depuis que Blackwell est débarqué dans l’Illinois à l’été 2022, il a vécu de véritables montagnes russes. Sa première saison à Chicago a pris fin prématurément lorsqu’il a été opéré pour une hernie sportive en mars 2023. Le joueur de centre devait rater environ 12 semaines d’activités, mais la réadaptation a été plus longue que prévu et il a pu entamer la campagne actuelle seulement en décembre. En 44 matchs, l’Américain de 31 ans a obtenu 12 points avec un club en reconstruction.

Avalanche du Colorado
Jonathan Drouin
Le Québécois de 29 ans a semblé ressusciter d’entre les morts avec l’équipe de Nathan MacKinnon, son ami et ancien coéquipier avec les Mooseheads de Halifax, dans la LHJMQ. Après quatre campagnes de misère avec le Canadien, ponctuées par des problèmes de santé mentale, Drouin connaît un regain de vie à Denver. Ce ne sont pas seulement les chiffres qui parlent (19 buts et 37 aides pour 56 points, sa meilleure production dans la LNH), mais également le sourire qui illumine le visage de celui qui est passé d’un salaire de 5,5 millions $ à un de 825 000$.

Blue Jackets de Columbus
Zach Werenski
Werenski a connu l’une des meilleures campagnes pour un défenseur des Blue Jackets. Avec 57 points, il a rejoint Seth Jones (2017-2018) au premier rang dans l’histoire du club et ses 46 aides lui permettent de trôner seul au sommet, devant James Wisniewski (44 en 2023-2014). Il s’agit d’un retour impressionnant pour l’Américain de 26 ans, qui a joué en moyenne 24 min 27 s par rencontre. En novembre 2022, l’ancien choix de premier tour en 2015 avait été victime d’une séparation de l’épaule en ratant une mise en échec. Sa saison avait ainsi pris fin après seulement 13 parties.

Stars de Dallas
Matt Duchene
Avec trois années restantes à son pacte de sept saisons d’une valeur de 56 millions $, les Predators ont racheté son contrat avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes. L’Ontarien de 33 ans s’est ensuite entendu avec les Stars sur les termes d’un modeste contrat de 3 M$ pour une campagne. Rapidement, il a formé un trio redoutable en compagnie de Mason Marchment et de Tyler Seguin, avant de faire de même en séries aux côtés de Jamie Benn et de Logan Stankoven. Ses 65 points, dont 25 filets, ont certainement contribué aux succès de Dallas, un sérieux aspirant à la coupe Stanley.

Red Wings de Detroit
Alex Lyon
Le gardien américain de 31 ans a bien fait de ne pas abandonner le hockey. Pour la première fois de sa carrière, il est un joueur régulier dans le circuit Bettman. Avant sa septième campagne, il n’avait jamais disputé plus de 15 matchs en une saison dans la LNH, faisant la navette avec la Ligue américaine. Jamais repêché, Lyon a affiché un dossier de 21-18-5, 3,05 et ,904.

Oilers d’Edmonton
Vincent Desharnais
Le chemin qu’a emprunté le Lavallois de 27 ans pour atteindre la LNH est pour le moins atypique. Ayant joué son hockey junior en Colombie-Britannique, il a poursuivi son apprentissage au Collège Providence, dans l’État du Rhode Island, avant de faire le saut dans les rangs professionnels mineurs. «Partout où je suis passé, j’ai toujours commencé en tant que septième ou huitième défenseur», a-t-il rappelé au site Dailyfaceoff. Le colosse de 6 pi et 7 po et 226 lb a donné ses premiers coups de patin dans la LNH en 2022-2023. Cette saison, il a pris part à 78 matchs réguliers avec les Oilers, amassant 11 points et 54 minutes de punition. Au sujet de son style de jeu, ce choix de septième tour a dit: «Ce n’est pas sexy, mais je fais le boulot!»

Panthers de la Floride
Oliver Ekman-Larsson
Les dernières campagnes de l’arrière de 32 ans ont été sous le signe des blessures et d’un rachat de contrat de la part des Canucks. Le Suédois ne pouvait pas demander mieux quand les Panthers lui ont offert une chance de se joindre aux plus récents finalistes de la Coupe Stanley. Quand Aaron Ekblad et Brandon Montour ont dû s’absenter, Ekman-Larsson a pris la relève avec brio. L’ancien sixième choix au total en 2009, sélectionné par les Coyotes de Phoenix, a connu sa meilleure saison en quatre ans avec neuf buts et 23 aides.

Kings de Los Angeles
Viktor Arvidsson
Ce ne sont pas deux opérations au dos en deux ans qui vont ralentir l’attaquant de 30 ans. Et même s’il a raté les 50 premières parties de la présente campagne, avant d’en rater 14 autres en raison d’une blessure au bas du corps, Arvidsson demeure une pièce maîtresse de l’offensive des Kings. En seulement 18 matchs réguliers, il a inscrit son nom sur la feuille de pointage à 15 reprises. Formant parfois un duo avec Pierre-Luc Dubois ou avec Phillip Danault, le Suédois tente d'aider Los Angeles à gagner une première série depuis 2014, l’année de son second championnat.

Wild du Minnesota
Marco Rossi
À l’aube de toucher à son rêve, le centre autrichien a appris une bien mauvaise nouvelle. Les médecins du Wild ont découvert en 2021 qu’il souffrait qu’une myocardite, une inflammation du cœur qui pourrait être une conséquence de la COVID-19. Jouer au hockey mettait donc sa vie en danger. Il a été sur la touche pendant cinq mois. Une fois remis, Rossi a évolué au cours des deux dernières saisons majoritairement dans la LAH. Sélectionné au neuvième rang au total en 2020, il a enfin fait son nid au Minnesota. Il est seulement la deuxième recrue dans l’histoire du Wild à toucher la cible au moins 20 fois.

Canadien de Montréal
Joel Armia
Ignoré au ballottage avant même le début de la saison, le timide Finlandais partait avec une prise. Deux séjours avec le club-école du Rocket de Laval plus tard, les partisans du CH ont découvert un nouveau Armia, qui a inscrit une nouvelle marque personnelle avec 17 buts. Le travail accompli avec un préparateur mental a visiblement changé son approche, maintenant plus positive.

Predators de Nashville
Michael McCarron
L’ancien choix de premier tour du Canadien en 2013 n’a jamais été en mesure d’obtenir un poste avec le CH, qui a abandonné et l’a échangé aux Preds en 2020. Et avant la fin de la dernière campagne, le grand Américain avait continué de faire le taxi entre la LNH et la LAH. L’attaquant avait même adhéré au programme d’aide de la ligue, avouant avoir souvent pensé à la retraite. Mais depuis, McCarron s’est retroussé les manches et il a récemment signé une prolongation de contrat à un volet. En 70 matchs, il a récolté 12 buts et 10 aides, en plus de passer 100 minutes au cachot.

Devils du New Jersey
Curtis Lazar
Il n’y a pas que le hockey dans la vie. Lazar en sait quelque chose. Sa femme a accouché quelques heures après qu’il eut été échangé des Canucks aux Devils en mars 2023. Des problèmes d’immigration ont retardé ses débuts au New Jersey et sa famille n’a pu le rejoindre aux États-Unis avant plusieurs mois. Le centre de 29 ans n’a disputé que quatre rencontres avant de se déchirer partiellement un ligament d’un genou à deux occasions. Il est revenu à temps pour jouer six duels en séries. L’ancien choix de premier tour des Sénateurs en 2013 a rebondi en jouant 71 parties cette saison, récoltant 25 points, sa meilleure production à vie dans la LNH.

Islanders de New York
Cal Clutterbuck
Souvent blessé en raison de son style de jeu robuste, l’Ontarien de 36 ans a disputé une première saison complète de 82 matchs en 16 ans dans la LNH, franchissant le cap des 1000 rencontres. Avec sept filets au compteur, l’agitateur de longue date du quatrième trio des Islanders n’a pas enfilé l’aiguille aussi souvent que depuis ses 15 buts en 2015-2016.
Rangers de New York
Jonathan Quick
Plusieurs pensaient que la carrière de Quick était terminée quand il a quitté les Kings. Toutefois, un an plus tard, il est devenu le gardien américain avec le plus de victoires dans la LNH. Le double gagnant de la coupe Stanley avec Los Angeles (récipiendaire du Conn-Smythe) et Vegas a maintenant 393 gains. L’auxiliaire de 38 ans à Igor Shesterkin se retrouve dans le top 15 de la LNH, parmi les hommes masqués ayant au moins 25 matchs derrière la cravate, pour la moyenne de buts alloués (2,62) et le taux d’efficacité (,911).

Sénateurs d’Ottawa
Claude Giroux
Depuis que le Franco-Ontarien est revenu à la maison, à l’été 2022, il n’a raté aucun match des Sens. À 36 ans, l’attaquant est toujours réglé comme une horloge et il vient de connaître sa 11e campagne d’au moins 20 buts. Avec 43 mentions d’aide et 64 points cette saison, Giroux a maintenant 716 passes (55e) et 1066 points (72e) en carrière dans la LNH, ce qui lui a permis de dépasser Jean Béliveau (712 aides) et Henri Richard (1046 points).

Flyers de Philadelphie
Sean Couturier
Pour un gars qui n’avait pas joué depuis près que deux ans en raison d’une seconde opération au dos, Couturier a démontré une belle force de caractère et a trimé dur pour être fin prêt en ce début de saison. Même si le centre de 31 ans n’a pas totalement retrouvé sa touche offensive (11 buts et 27 aides en 74 rencontres), ses qualités de leader ont été reconnues et il a été nommé capitaine des Flyers en février. Et malgré le fait que son entraîneur John Tortorella l’a laissé de côté quelques fois, Couturier a tout fait pour aider son équipe dans la course aux séries.

Penguins de Pittsburgh
Sidney Crosby
Personne ne donnait cher de la peau des Penguins aux Fêtes. Loin du portrait des séries, le nouveau directeur général Kyle Dubas a même échangé l’un des ailiers préférés de Crosby en Jake Guentzel. Le capitaine, qui ne s’est pas gêné pour critiquer cette transaction, a pris les choses en main et l’équipe a bien failli participer à la danse printanière contre toute attente. Cette saison, le Néo-Écossais de 36 ans a égalé le record de Wayne Gretzky avec 19 campagnes consécutives avec une moyenne d’un point par match et plus. Crosby a également enregistré une 12e saison d’au moins 30 filets, signant au moins 40 filets pour la troisième fois. Il est aussi devenu le 14e joueur de l’histoire du circuit à cumuler 1000 aides (1004).

Sharks de San Jose
Justin Bailey
N’ayant jamais pu se tailler une place dans la LNH avec quatre organisations en huit ans, l’Américain de 28 ans, qui a subi deux interventions aux épaules, n’avait même pas de contrat en poche au début de la présente campagne. Les Sharks l’ont invité à leur camp pour un essai professionnel et lui ont offert un pacte de la LAH. Six semaines plus tard, l’attaquant engagé dans la lutte contre le racisme a convaincu San Jose, qui lui a fait signer un contrat à deux volets. En 2023-2024, Bailey a amassé 14 points en 59 matchs dans la LNH.

Kraken de Seattle
Joey Daccord
L’ancien choix de septième tour des Sénateurs en 2015 n’avait pris part qu’à 19 rencontres régulières dans la LNH avant cette saison. Sélectionné par le Kraken lors du repêchage d’expansion, en 2021, l’Américain de 27 ans a enfin réussi à se trouver une niche à Seattle, prenant la relève avec brio quand le gardien numéro 1, Philipp Grubauer, a été blessé pendant environ deux mois, entre décembre et février. Daccord a permis aux siens d’être compétitifs. En 50 parties, il a présenté une fiche de 19-18-11, trois blanchissages, une moyenne de 2,46 et un taux d’efficacité de ,916.

Blues de St. Louis
Nathan Walker
Né au Pays de Galles, Walker a grandi en Australie. À l’adolescence, il a ensuite déménagé en République tchèque afin de parfaire son talent de hockeyeur, puis aux États-Unis pour y disputer une saison junior. Il est devenu le premier Australien à être repêché dans la LNH (troisième tour par Washington en 2014) et à y jouer un match, le 7 octobre 2017 face au Canadien. Souvent loin de sa famille, l’ailier de 30 ans a persévéré et paraphé une prolongation de contrat de deux ans à deux volets et 1,55 M$ en janvier. Il a obtenu 13 points en 45 rencontres avec les Blues, ajoutant 29 points en 30 duels dans la LAH.

Lightning de Tampa Bay
Mikey Eyssimont
Avant que Mikey Eyssimont ne marque, n’obtienne deux points et ne saute sur Arber Xhekaj, le 4 avril au Centre Bell, les partisans du Canadien ne le connaissaient pas. Et c’est normal, car que le centre de 27 ans a enfin disputé sa première saison complète dans la LNH. En 81 affrontements, il a cumulé 25 points et 104 minutes de pénalité, tout en affichant un différentiel de +7. En plus d’être robuste, de déranger l’adversaire et de défendre ses coéquipiers, le natif du Colorado s’est classé au deuxième rang chez le Lightning pour les tirs tentés par tranche de 60 minutes, derrière Nikita Kucherov.
Tampa Bay goal!
— NHL Goals (@nhl_goal_bot) April 4, 2024
Scored by Michael Eyssimont with 03:34 remaining in the 1st period.
Assisted by Tyler Motte and Matt Dumba.
Montreal: 1
Tampa Bay: 2#TBLvsMTL #GoHabsGo #GoBolts pic.twitter.com/0d6gGwCRV6
Maple Leafs de Toronto
Ilya Samsonov
Le gardien russe a touché le fond du baril à la fin décembre. Ses statistiques étaient parmi les pires du circuit. Sa technique était déficiente. Mentalement, il était absent. Les Leafs ont même placé son nom au ballottage. Personne ne l’a réclamé. Il a pris une pause d’une quinzaine de jours et est revenu en force. Entre le 21 janvier et le mois d’avril, il avait un dossier de 14-3-1 avec un taux d’efficacité de ,925. L’athlète de 27 ans a retrouvé ses repères, à temps pour les séries.

Canucks de Vancouver
Noah Juulsen
Neuf ans après avoir été repêché au premier tour par le CH, le Britanno-Colombien de 27 ans répond finalement aux attentes, disputant sa première campagne entière au sein du circuit Bettman. Celui ayant subi une grave blessure à un œil qui aurait pu mettre fin à sa carrière il y a cinq ans a trouvé sa place au sein de la brigade défensive des Canucks après avoir commencé la saison comme septième arrière.

Golden Knights de Vegas
Alex Pietrangelo
Au cours de la dernière campagne, le défenseur de 34 ans a songé à prendre sa retraite afin de prendre soin de sa fille Evelyn, terrassée à l’âge de 5 ans par un virus qui s’est transformé en encéphalite. La lésion cérébrale l’a même paralysée pendant plusieurs jours. L’Ontarien est revenu au jeu quand la petite allait mieux et il a aidé les Knights à gagner une première coupe Stanley, la deuxième de la carrière de Pietrangelo. Cette saison, il a passé le cap des 1000 matchs joués dans la LNH.

Capitals de Washington
T.J. Oshie
Six ans après avoir fait un tabac en buvant de la bière à travers son chandail lors des célébrations de la Coupe Stanley à Washington, l’ailier droit continue d’être un membre important des Capitals. L’Américain de 37 ans a vu sa production diminuer, lui qui joue malgré des maux de dos chroniques, mais il est toujours un joueur respecté et un favori des amateurs. Ses 25 points en 52 matchs ont aidé les siens à se tailler une place en séries.
Jets de Winnipeg
Laurent Brossoit
Le gardien de la Colombie-Britannique, dont le grand-père était Montréalais, est complètement rétabli d’une grave blessure à l’aine subie durant les séries l’an dernier. L’auxiliaire à Connor Hellebuyck connaît même sa meilleure saison dans la LNH avec une fiche de 15-5-2 et d’excellents chiffres (2,00 et ,927).
