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L'article provient de TVA Nouvelles

Des symptômes de la COVID? L’isolement préconisé, malgré un test négatif

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TVA Nouvelles

2022-04-08T16:16:57Z
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Au moment où les hospitalisations continuent d’augmenter chaque jour, la santé publique a rappelé lors d’un point de presse vendredi que les personnes qui présentent des symptômes de la COVID doivent rester en isolement, même si leur test rapide est négatif. 

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«Il faut continuer de s’isoler tant qu’on a des symptômes de la COVID» en raison de possibles faux négatifs, a expliqué le médecin microbiologiste et expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie du ministère de la Santé, Jean Longtin.

«Quand on a un test négatif, on doit le répéter 24 à 36 heures plus tard. La sensibilité du test n’est pas due à la trousse elle-même, mais au comportement du virus dans nos voies respiratoires. Le virus atteint son pic au jour 3-4. Plus il y a de virus dans notre salive et nos voies nasales, meilleure sera la performance du test. Donc si les gens font le test trop précocement, et ne le répètent pas, ça peut être une cause de faux négatifs», explique Jean Longtin. 

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Ainsi, tant qu’une personne a des symptômes de la COVID, elle doit continuer de s’isoler jusqu’à l’obtention de deux tests négatifs décalés dans le temps. 

Respecter les 10 jours d’isolement 

Par ailleurs, la pharmacienne Diane Lamarre a rappelé lors de son segment à Mario Dumont les règles d’isolement lorsque l’on contracte la COVID. 

«L’isolement devrait être 10 jours. L’isolement c’est cinq jours à la maison, mais l’autre cinq jours pose tellement de contraintes que la plupart des gens ne peuvent pas respecter les conditions d’un retour au travail», explique-t-elle.

Dans les cinq jours suivants, il faut porter le masque en permanence, respecter une distance de 2 mètres en tout temps, et ne jamais être en contact avec des gens vulnérables.

«Tu ne peux pas retourner travailler à l’épicerie, tu ne peux pas retourner travailler dans un milieu où tu côtoies des gens. Tu dois surveiller tes symptômes. De plus on ajoute maintenant que si ce n’est pas un travail essentiel, si on est capable de faire du télétravail. On reste à la maison», insiste Diane Lamarre. 

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