Limites de la masse salariale: le DG des Golden Knights défend son approche

Agence QMI
Pour une deuxième année consécutive, les Golden Knights de Vegas ont profité de l’espace sur la masse salariale libéré par une blessure à Mark Stone pour effectuer d’importants ajouts à la date limite des transactions, ce qui ne fait pas l’affaire de tout le monde.
Avec l’immense salaire de 9,5 millions $ de Stone sur la sellette, le directeur général Kelly McCrimmon en a profité pour faire quelques courses. Il a ajouté à son groupe les attaquants Tomas Hertl et Anthony Mantha, ainsi que le défenseur Noah Hanifin. Tout ce beau monde et Stone devraient être déployés en séries éliminatoires, quand le cap salarial ne sera plus pris en compte.
«[Il y a] des insinuations comme quoi les blessures ne seraient pas significatives, a lancé le DG, lundi en entrevue au “Jeff Marek Show” de Sportsnet. Je sais que l’an dernier, ça concernait Mark Stone, qui a subi une opération très unique au dos. Cette année, sa rate a été lacérée. Cherchez sur Google “lacération de la rate” et jugez par vous-mêmes quand le joueur pourra revenir.»
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«C’est ridicule de juger s’il s’agit d’une blessure importante ou non. De plus, la Ligue nationale de hockey (LNH) surveille tout cela attentivement. Les règles sont les règles», a poursuivi McCrimmon.
Dans les règles
En 2023, Stone est revenu à temps pour les séries après avoir raté tous les matchs réguliers à partir du 12 janvier. Vegas a remporté la coupe Stanley grâce à une superbe performance de son capitaine.
«L’an dernier, nous avions le salaire de 9,5 millions $ de Mark Stone sur la liste des blessés à long terme. Nous avons fait l’acquisition d’Ivan Barbashev, Jonathan Quick et Teddy Blueger. Je crois que nous aurions probablement pu ajouter ces trois joueurs sans Mark Stone sur la liste», a prétendu McCrimmon.
«Si un DG s’assoit sur ses mains alors qu’il a 9,5 millions $ disponibles, je ne crois pas qu’il fasse correctement son travail.»
L’un des exemples bien connus de cette pratique est celui du Lightning de Tampa Bay, qui avait pu compter sur un Nikita Kucherov en pleine forme en 2020-2021 après qu’il ait raté le calendrier régulier au complet. Les «Bolts» ont aussi soulevé le saladier d’argent cette année-là aux dépens du Canadien de Montréal.
Les détracteurs de cette stratégie argumentent quant aux «retours miraculeux» des joueurs après des opérations sérieuses. D’autres estiment que la Ligue nationale devrait conserver un plafond salarial pour les séries.