Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Liban: le Hezbollah ne discutera pas de son arsenal avant un retrait d'Israël

AFP
Partager

AFP

2025-04-18T14:44:50Z
Partager

Un responsable du Hezbollah a affirmé vendredi le refus du mouvement islamiste de discuter de la question de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.

• À lire aussi: Liban: un mort dans une frappe israélienne dans le Sud

• À lire aussi: Israël cible le Hezbollah au Liban durant la visite d’une émissaire américaine

• À lire aussi: Le Hamas avertit que l’offensive israélienne est «extrêmement dangereuse» pour les otages

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte entre Israël et le mouvement chiite qui a été très affaibli.

Il prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du pays.

«Il n'est pas question de désarmement» dans les discussions actuelles, a déclaré Wafic Safa, un haut responsable du Hezbollah, à la radio al-Nour, affiliée au mouvement.

Il a indiqué que son parti avait transmis cette position au président libanais Joseph Aoun qui avait déclaré mardi souhaiter faire de 2025 l'année du «monopole des armes» aux mains de l'État.

«Ne serait-il pas logique que d'abord Israël se retire, libère ensuite les prisonniers, puis cesse ses agressions (au Liban) et qu'ensuite, nous discutions d'une stratégie de défense?» en réfléchissant «à la manière de protéger le Liban», a-t-il poursuivi.

Washington fait pression sur les autorités libanaises pour qu'elles poussent au désarmement du Hezbollah.

L'armée israélienne s'est maintenue dans plusieurs positions du sud du Liban et continue de mener des frappes, disant cibler le Hezbollah.

Le Hezbollah est le seul groupe libanais à avoir conservé ses armes à l'issue de la guerre civile en 1990, au nom de la «résistance» à Israël.

Wafic Safa affirme que le Hezbollah et l'armée libanaise respectent l'accord de trêve.

«Le problème, c'est qu'Israël ne l'a pas appliqué», a-t-il ajouté.

Une source proche du Hezbollah a récemment déclaré à l'AFP que son mouvement avait déjà cédé environ 190 de ses 265 positions à l'armée libanaise dans le sud.

Publicité
Publicité