L’Hôpital de Dolbeau-Mistassini forcé de fermer son unité de soins intensifs
TVA Nouvelles
Au Lac-Saint-Jean, l’Hôpital de Dolbeau-Mistassini se voit encore contraint de fermer son unité de soins intensifs.
• À lire aussi: Se faire soigner tourne parfois au cauchemar au Royaume-Uni
• À lire aussi: Crise dans les urgences: le ministre Dubé maintient une conférence devant des gens d’affaires dans Charlevoix
C’est d’ailleurs la troisième fois en deux mois seulement qu’un bris de service survient en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
La direction de l’hôpital affirme que des directives claires ont été émises pour que cette fermeture temporaire se fasse de façon structurée.
Les usagers qui pourraient avoir besoin de soins spécialisés seront réorientés dans les hôpitaux à proximité, dont celles de Roberval, Alma ou encore Jonquière.
D’ailleurs, une équipe d’ambulanciers spécialistes en soins préhospitaliers seront dans le secteur pour effectuer les transferts entre les centres hospitaliers.
«On ne va pas bonifier la couverture du secteur de Dolbeau, on est présents pour le centre hospitalier pour faire des transferts inter hospitalier», explique Érick Tremblay, directeur général du CTAQ. «Ils peuvent gérer des situations qu’un ambulancier en soins primaires ne peut pas gérer, car ils ont aussi accès à une pharmacie qui est beaucoup plus élaborée.»
N’en demeure pas moins qu’il y a une inquiétude grandissante au sein de la population.
«Ce n’est pas très rassurant et sécurisant», affirme une femme rencontrée par notre journaliste Cloé Hudon. «On ne peut pas faire grand-chose pour régler le problème de pénurie de main-d’œuvre, mais il va falloir que le gouvernement agisse parce que ça ne marche pas.»
«Quand t’es rendu à la retraite, c’est primordial d’avoir cet hôpital, car quand les petits bobos arrivent, c’est sûr que c’est préoccupant de ne pas y avoir accès», explique un autre citoyen de Dolbeau-Mistassini.
L’unité des soins intensifs de cet hôpital sera donc fermée jusqu’au 24 janvier.