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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

LHJMQ: les Mooseheads de Halifax ne veulent pas être pris à la légère

L'équipe des Maritimes peut compter sur trois marqueurs de 50 buts et 100 points sans pour autant faire figure de favorite

Le gardien Olivier Adam effectuant un arrêt devant Alexandre Doucet, le 25 février, à Sherbrooke.
Le gardien Olivier Adam effectuant un arrêt devant Alexandre Doucet, le 25 février, à Sherbrooke. Photo fournie par le Phœnix de Sherbrooke, Vincent L-Rousseau
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Mylène Richard

2023-04-27T02:47:41Z
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SHERBROOKE | Bien que les Mooseheads de Halifax aient terminé au deuxième rang du classement de la LHJMQ, deux points devant le Phœnix de Sherbrooke, ce dernier fait figure de favori pour atteindre la finale du circuit. 

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Certains observateurs avancent que les Mooseheads ont évolué au sein d’une division moins forte, ce que les membres de l’organisation de la Nouvelle-Écosse ne nient pas.

« Avant les Fêtes, il y avait quand même une certaine parité et de nombreuses équipes du Québec ont perdu des matchs dans les Maritimes. Mais après la date butoir des transactions, la division s’est un peu affaiblie », soutient l’entraîneur Sylvain Favreau.

« Il fallait quand même battre ces équipes, lance le jeune attaquant Mathieu Cataford. On a quand même battu Gatineau, Sherbrooke [les deux clubs se sont divisé les honneurs de deux affrontements] et Québec cette saison. On ne devrait pas nous prendre à la légère. »

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« Dans notre tête, on n’est pas des underdogs [négligés], assure l’agitateur Zachary L’Heureux, qui a été le meilleur joueur des siens face aux Wildcats de Moncton, selon Favreau. On a une chance de gagner tous les soirs. »

Les Mooseheads peuvent d’ailleurs compter sur une machine offensive avec les trois meilleurs pointeurs de la LHJMQ en Jordan Dumais (140 points, soit trois de moins que le phénomène Connor Bedard dans l’Ouest canadien), Josh Lawrence (119 points) et Alexandre Doucet (115 points). Les trois ont aussi inscrit au
moins 50 buts.

« Ils sont capables de te faire mal en l’espace de trois secondes », admet l’entraîneur-chef du Phoenix, Stéphane Julien.

« Il faut respecter nos rivaux, mais ne pas trop leur donner d’espace, renchérit le capitaine du club de l’Estrie, Kaylen Gauthier. En tant que défenseur, on aura du gros travail à faire. »

Éviter le « ping-pong » !

De son côté, la formation du Phoenix est composée de plusieurs vétérans qui affectionnent le jeu robuste et qui ont déjà participé à une demi-finale.

« On devra garder notre sang-froid et notre concentration afin de ne pas jouer au ping-pong et de voir des pointages 8 à 6 ! » espère Julien.

« On est pesant, peu d’équipes aiment ça nous affronter dans la ligue, croit Ethan Gauthier. On a un bel équilibre entre les habiletés et le jeu physique. » 

Et devant le filet, le nouveau venu Olivier--- Adam aura certainement son mot à dire, lui qui effectue un retour aux sources après avoir évolué avec les Cantonniers midgets AAA à Magog. Il ne craint pas d’être bombardé.

« Quand on reçoit plus de lancers, c’est plus facile, mais j’avoue que j’aime mieux gagner et recevoir moins de rondelles ! note celui qui affiche les meilleures statistiques de sa carrière depuis son arrivée à Sherbrooke (2,09 et ,912).

« On ne se le cachera pas, c’est la meilleure équipe avec qui j’ai eu la chance de jouer ! Je suis un gardien calme parmi une équipe d’extravertis ! Je contrôle les retours et je ne me pitche pas partout
pour rien. »

De la pression à la maison

C’est Halifax qui aura l’avantage de commencer la série à domicile, samedi soir, devant possiblement 10 000 spectateurs au Scotiabank Centre, ce qui ne semble pas embêter le Phoenix.

« Cette année, on n’a pas été intimidés sur les patinoires adverses, souligne Julien. Quand on a eu la chance de jouer dans des amphithéâtres remplis et intimidants, on a bien fait. Je pense que ça met la pression sur l’autre équipe qui voudra gagner devant ses partisans. »

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