«Ça montre son pathétique désespoir»: l’ex de Diddy se fout de ses excuses après la publication de la vidéo troublante
Alexandre Caputo
«Ça montre son pathétique désespoir». L’ex-conjointe de Sean «Diddy» Combs reste de glace devant les remords que le rappeur et homme d’affaires a exprimés en lien avec la vidéo de lui s’en prenant violemment à elle, qui a fait surface dans les derniers jours.
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«La plus récente déclaration de Combs en a plus à voir avec lui qu’avec les personnes qu’il a blessées», a déclaré par le biais de son avocate l’ex-amie de cœur de Diddy, Cassandra Ventura, selon ce que rapporte le magazine People.
La représentante de Mme Ventura soutient aussi que Combs avait toujours nié ce que sa cliente et d’autres femmes avançaient, les accusant au passage de vouloir faire de l’argent sur son dos.
«Qu’il se soit senti obligé de s’excuser après [qu’on ait vu les images], ça montre son pathétique désespoir et personne ne sera convaincu par ces propos malhonnêtes», conclut l’avocate.
Sean Combs et Cassandra Ventura ont entretenu une relation de 2007 à 2018.
Vidéo troublante
Ces excuses, publiées sur Instagram le 19 mai par l’homme de 54 ans originaire de New York et balayées du revers de la main par son ex-conjointe, font référence à des images troublantes rendues publiques par la chaîne CNN deux jours plus tôt.
Sur la vidéo, captée en 2016 dans un hôtel de Century City, à Los Angeles, on peut voir Mme Ventura quitter une chambre et tenter de se rendre à l’ascenseur qui se trouve dans le corridor. Elle est aussitôt rattrapée par Combs, qui la projette au sol par la nuque avant du lui asséner plusieurs coups de pied. L’altercation se poursuit alors qu’on semble voir Combs prendre sa victime en grippe dans un coin du corridor et lancer des objets en sa direction par la suite.
Selon les rapports obtenus par People, tout porte à croire que cet incident faisait partie de la plainte déposée en novembre 2023 par Mme Ventura à l’endroit de son ex-conjoint. Elle l’accusait à l’époque de viol, de voies de fait dans un contexte conjugal et de trafic sexuel, mais les parties ont réglé le tout hors cour la journée suivant le dépôt de la plainte.
Pas sorti du bois
Même si les charges qui pèsent contre Sean Combs se sont allégées avec ce règlement à «l’amiable», en novembre, ses ennuis sont loin d’être derrière lui. En effet, cinq poursuites sont toujours en cours contre le président-directeur général de Bad Boy Records. Les accusations datent du début des années 1990 jusqu’à 2023 et concernent principalement des actes de violence et des crimes sexuels.
Des perquisitions en lien avec ces dossiers ont d’ailleurs été effectuées par les autorités fédérales américaines dans deux résidences de Combs, à Los Angeles et Miami, à la fin du mois de mars.