L’étonnant virage «libéral» du Parti conservateur du Canada

Lors du débat en français de mercredi, le Parti conservateur du Canada (PCC) a semblé présenter un nouveau visage qui n’est pas sans rappeler celui du Parti libéral du Canada (PLC).

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Ce changement de trajectoire a grandement étonné les collaborateurs de l’émission «La Joute», qui y voient possiblement une transformation de l’idéologie de la formation politique.

Pour Marc-André Leclerc, la position sur les projets de loi 21 et 96 de plusieurs candidats, dont Pierre Poilievre et Jean Charest, signe la fin du nationalisme québécois au sein du mouvement conservateur.

«Les députés du Québec, peu importe qui ils appuient, je ne pense pas qu’ils réalisent ce qui se passe présentement. Ils vont se réveiller le 11 septembre et ils vont devoir faire campagne avec une position sur 21 et 96 : la même que Justin Trudeau», clame le jouteur.

Pour Emmanuelle Latraverse, le Parti conservateur embrasse le multiculturalisme comme jamais pour une raison fort probablement stratégique.

«La voie vers la majorité passe par les banlieues multiculturelles. C’est mathématique. Ils ont décidé de prendre ce virage-là», explique la jouteuse.

Cette dernière ajoute que des remises en question devraient venir au sein du Parti conservateur. Un avis que partage Thomas Mulcair, qui n’a pu s’empêcher d’avoir une pensée pour le député conservateur Pierre Paul-Hus.

L’élu a été le seul Québécois à appuyer ouvertement Pierre Poilievre, notamment en raison de sa position initiale en faveur du projet de loi 21.

«Avec ce qu’il s’est passé hier soir, il n’a plus aucune raison d’appuyer Poilievre», affirme M. Mulcair.

Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.