Les universités canadiennes craignent le plafond des permis pour étudiants étrangers
Agence QMI
Les universités canadiennes ont averti qu’un plafond du nombre de permis étudiants pour les étrangers pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les conditions financières déjà précaires des établissements postsecondaires et entacher l’image du pays comme destination étudiante.
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Le ministre de l’Immigration Marc Miller avait confirmé que le gouvernement fédéral envisageait de limiter le nombre de permis d’étudiants, prétextant un trop grand nombre «hors de contrôle».
C’est la seconde fois depuis le mois d’août que le ministre entrevoit publiquement cette possibilité, a rappelé le Globe and Mail.
Philip Landon, le président par intérim d’Universités Canada, un groupe de pression qui représente presque 100 écoles canadiennes, a affirmé jeudi qu’il avait mis en garde le gouvernement contre l'adoption d'une approche universelle en matière de plafonnement des permis.
Le plafond des permis étudiants a été mis en place pour tenter de pallier la pénurie de logements, notamment dans l’agglomération de Toronto.
«Le Canada doit continuer à attirer les talents de partout dans le monde. Il est vraiment important qu’il y ait une croissance responsable et que nous ne freinions pas l’arrivée des étudiants internationaux», a déclaré M. Landon.
Les universités espèrent toujours voir un système mis en place qui récompenserait les écoles ayant de bons résultats en matière d'étudiants internationaux et accélérerait leurs demandes de permis d'études.
Le gouvernement avait d’ailleurs déclaré qu’il préparerait un tel cadre pour le semestre d’automne 2024, d’après le média.