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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«Les trois mousquetaires: D’Artagnan»: une adaptation grandiose et spectaculaire

SPHERE FILMS
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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2023-04-28T19:58:49Z
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Le roman Les Trois Mousquetaires a été porté à l’écran des dizaines de fois, autant en France qu’à Hollywood. Avec sa nouvelle adaptation de l’œuvre d’Alexandre Dumas, le cinéaste Martin Bourboulon réussit l’exploit de donner un nouveau souffle à ce classique indémodable en lui insufflant une bonne dose de réalisme et de modernité.

• À lire aussi: Le Québécois Nicolas Bolduc a signé la direction photo du nouveau film Les Trois Mousquetaires

Premier volet d’un film qui se déclinera en deux parties (le second long métrage sortira en décembre), Les trois mousquetaires: D’Artagnan nous transporte en France, en 1627, alors que le royaume est divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre. 

C’est dans ce contexte que le jeune D’Artagnan (François Civil) quitte sa Gascogne natale pour aller offrir ses services au roi Louis XIII en tant que mousquetaire. À peine arrivé à Paris, il fait la rencontre d’Athos (Vincent Cassel), Porthos (Pio Marmaï) et Aramis (Romain Duris), les trois mousquetaires du roi avec lesquels une complicité s’installe immédiatement. Avec ses nouveaux frères d’armes, il tentera de déjouer un complot orchestré par le cardinal Richelieu (Éric Ruf) et sa diabolique espionne, Milady (Eva Green).

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Au coeur de l’action

En revisitant l’œuvre d’Alexandre Dumas, le réalisateur Martin Bourboulon (Eiffel) dit avoir voulu rafraîchir le genre de «cape et d’épée» en proposant une adaptation plus sombre et plus moderne du roman publié en 1844. 

Le résultat est très convaincant. Épaulé par le directeur photo québécois Nicolas Bolduc, Bourboulon a filmé les scènes de combat en plans-séquences, plongeant ainsi le spectateur au cœur de l’action. Bénéficiant d’un budget colossal (environ 100 M$ pour les deux films), le cinéaste a réussi à concocter un divertissement de grande qualité qui n’a rien à envier aux productions hollywoodiennes du même genre. 

Alors que François Civil crève l’écran dans la peau du jeune et fougueux D’Artagnan, Vincent Cassel, Romain Duris et Pio Marmaï donnent de la prestance aux personnages d’Athos, Aramis et Porthos. 

On s’en voudrait de ne pas souligner la performance d’Eva Green, qui incarne une Milady mystérieuse à souhait. C’est d’ailleurs ce personnage qui sera au cœur de l’intrigue du second film, intitulé Les trois mousquetaires: Milady. On a déjà hâte! 

Note: 4 sur 5

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