Les travailleurs québécois sont inquiets de la situation économique actuelle

Agence QMI
Les travailleurs québécois sont inquiets et pessimistes quant à la situation économique actuelle, selon un sondage.
ÉducÉpargne et la Chambre de la sécurité financière (CSF) ont dévoilé samedi les résultats de leur sondage conjoint, en collaboration avec Léger.
L’objectif était de connaître les perceptions et les comportements des travailleurs québécois vis-à-vis de la situation économique actuelle.
Le sondage démontre notamment que 85 % des travailleurs québécois sont très (39 %) ou assez préoccupés (45 %) par la situation économique actuelle.
Une majorité de travailleurs Québécois (56 %) pensent que leur situation financière ne changera pas en 2023, et 17 % craignent qu’elle soit pire.
«Nous avons entrepris cette collaboration avec ÉducÉpargne afin d'informer nos membres sur la situation des consommateurs québécois. Or, face à un tel niveau d'anxiété financière chez les travailleurs québécois, nous tenons à rappeler que les conseillers encadrés par la CSF ont d'importantes obligations déontologiques envers leurs clients, dont celle de voir à leurs meilleurs intérêts en fonction de leur situation financière et de leurs objectifs. L'importante mission de la Chambre est de veiller à la protection du public en s'assurant de la déontologie, la discipline et la formation continue des conseillers qui offrent des produits et services financiers au public québécois», a déclaré Me Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.
Une grande majorité de travailleurs Québécois (69 %) sont plus préoccupés par la situation économique que par la pandémie (14 %).
Plus de la moitié des Québécois (55 %) qui travaillent ont agi pour faire face à la situation financière actuelle: 64 % ont réduit leurs sorties au restaurant, 62 % ont réduit leurs dépenses en loisirs, 49 % ont limité leurs déplacements et leur consommation d’essence et 46 % ont réduit leurs dépenses d’épicerie.
Pour autant, 23 % des répondants qui ont effectué des changements ont confié avoir réduit leur épargne, contre 20 % qui l’ont augmentée.
«Contrairement à ce que nous aurions pu penser, nous sommes agréablement surpris que le niveau d'épargne n'ait pas trop été affecté par la situation. L'épargne étant à la base de tout pour s'assurer une santé financière durable, les travailleurs québécois font preuve de bons réflexes, même lors des situations plus difficiles. D'ailleurs, soulignons qu'ils ont largement privilégié la réduction de leurs dépenses plutôt que la réduction de leur épargne», a déclaré la présidente du conseil d'ÉducÉpargne, Nathalie Bachand.