Les soeurs Monna inaugurent La Midinette à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans


Diane Tremblay
La Midinette marque une nouvelle page d’histoire du presbytère de Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans, avec les sœurs Monna qui ont inauguré jeudi ce nouveau repaire gourmand.
La notoriété de Cassis Monna & Filles s’étend au-delà de l’Île-d’Orléans. Leur liqueur et leurs nombreux autres produits ont été maintes fois reconnus, mais cette fois-ci, les sœurs Anne et Catherine Monna nous présentent un projet de leur cru dans ce qui était auparavant La Boulange.
« Catherine et moi sommes des entrepreneuses. On aime les défis et les nouveaux projets. Cassis, ça fonctionne bien et nous sommes en croissance. Nous avons encore beaucoup de projets à venir, mais on rêvait d’un autre lieu sur l’île. On avait envie de créer un tout autre univers. L’opportunité s’est présentée quand Dominique Brown a contacté Catherine en disant qu’ils souhaitaient vendre le commerce », a relaté Anne Monna.
« En visitant les lieux, je suis tombée sous le charme », a-t-elle ajouté.

Arrêt pour les visiteurs
Au cœur du village de Saint-Jean, situé juste en face de l’église et à quelques pas de la grève, le presbytère représente depuis longtemps un arrêt pour les visiteurs en quête d’une petite pause. Quelques propriétaires se sont succédé dans le passé, dont le président de Chocolats Favoris.
Depuis l’acquisition de ce lieu unique par les deux sœurs Monna, l’endroit revit avec La Midinette qui se définit comme une « boulangerie de fantaisie et buvette ». Bien entendu, on retrouvera sur place la vente de pains, de viennoiseries, de pizzas et de scones faits maison, mais dès midi, un petit menu inspiré des îles et de la plage prendra doucement le relais avec des plats simples à partager, accompagnés de vin, de cocktails et de mocktails.
Ce rêve devenu réalité pour les deux sœurs représente un investissement d’un million de dollars.
« On a beaucoup de plaisir à redéfinir ce lieu, à redécorer et à réinventer l’offre de restauration. C’est un magnifique terrain de jeu », poursuit Anne.
Pénurie et imagination
Les deux sœurs ont créé une entité indépendante de Cassis Monna & Filles, où elles continuent de travailler avec leur père, Bernard, qui est toujours actif dans l’entreprise.
Heureusement, elles peuvent compter sur l’équipe de Cassis pour mener à bien ce nouveau projet. Face à la pénurie de main-d’œuvre, l’entreprise familiale doit faire preuve d’imagination.
Elle a d’ailleurs acquis une résidence à proximité de la maison Cassis Monna & Filles à Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans pour héberger des employés.
L’entreprise a aussi mis à leur disposition un véhicule pour faciliter les déplacements entre les deux villages, qui sont situés à une vingtaine de kilomètres de distance.
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