Les secrets des coulisses de «Sucré Salé»

Nathalie Slight
Signe incontestable que la belle saison est à nos portes, Sucré Salé, l’émission estivale chouchou des Québécois, est de retour! Mélanie Maynard et ses collaborateurs nous promettent une 24e saison haute en couleur, remplie d’entrevues palpitantes, d’anecdotes savoureuses et de fous rires assurés. Beau temps, mauvais temps, l’équipe est prête à vous accompagner tout l’été! TV Hebdo s’est rendu sur le plateau.
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Mélanie Maynard: un été sucré, salé et fort occupé!

C’est à bord de son minivan que l’animatrice Mélanie Maynard débarque au Camping Les Jardins d’eau, à Marieville. «Les tournages de Sucré Salé sont de type nomade, c’est-à-dire qu’on se promène un peu partout, on s’arrête sur la route pour manger, je me fais maquiller sur un coin de table à pique-nique et je me change dans les toilettes d’un restaurant. Mais tout ça, c’est fini depuis que j’ai mon minivan, que je surnomme affectueusement Vanna White. (rires) C’est tellement agréable, c’est comme si j’avais une loge roulante!» À la barre de l’émission pour une troisième saison, Mélanie revient tranquillement dans son rôle d’animatrice. «Comme je ne suis pas une fille d’habitudes, le début de saison me demande une petite période d’adaptation, surtout sur le plan de la gestion de l’énergie. Puisque j’ai découvert que mes bloopers survenaient surtout l’après-midi, je prends maintenant la médication pour mon TDAH en deux étapes, histoire de rester concentrée toute la journée. En même temps, il paraît que le public aime mes fous rires et mes commentaires déjantés, alors j’essaie de trouver un équilibre entre ma concentration et ma spontanéité!» souligne l’animatrice, avant d’entamer son entrevue avec son invité du jour, Alex Perron.
José Gaudet: un nouveau collaborateur

José Gaudet est nouveau dans l’équipe de Sucré Salé. «Il y a trois ans, les producteurs m’ont offert de devenir collaborateur à l’émission. Je leur ai proposé un concept: une entrevue de style “autobiographie” réalisée dans mon garage, où je présente l’artiste sous un nouvel angle en jasant, entre autres, de voitures. Le hic, c’est que les tournages ne pouvaient pas s’insérer dans mon horaire estival. J’ai donc passé mon tour, tout comme l’an dernier, puisque je venais de lancer mon one man show, Y’était temps. Ce printemps, je me suis retrouvé devant un choix: passer un été complètement “humour” avec mon spectacle solo et l’animation de galas, ou jumeler Y’était temps avec quelques numéros dans les galas et les entrevues à Sucré Salé. J’ai écouté mon coeur et je suis officiellement chroniqueur à l’émission!» raconte José, fort emballé par ses premières rencontres. «L’angle automobile nous permet d’apprendre des faits inédits sur les artistes. Par exemple, saviez-vous que Caroline Néron a déjà eu un chauffeur, ou encore qu’elle traîne toujours des boîtes de vibrateurs dans sa voiture? C’est le genre de choses inusitées qu’on apprend grâce à l’“auto-biographie”!»
Varda Étienne: «Ce n’est que du bonheur!»

Lorsqu’on demande à Varda Étienne depuis combien d’années elle est collaboratrice à Sucré Salé, elle fait le calcul en se fiant à l’âge de son fils. «Sacha a 22 ans. Il avait un an lorsque j’ai fait mes débuts à Sucré Salé. Ça fait donc 21 ans que je suis collaboratrice!», explique la diva de Brossard. «Chaque année, je me pose les questions: en ai-je envie? Suis-je toujours pertinente? Veulent-ils encore de moi? Si les réponses sont oui, j’embarque. Collaborer à Sucré Salé, ce n’est pas du travail, ce n’est que du bonheur! De plus, j’adore l’été, c’est la saison où je vais le mieux mentalement. Même après toutes ces années, il y a dans le bottin artistique beaucoup de personnalités que je n’ai pas encore interviewées. Alors j’ai hâte d’avoir un petit moment privilégié avec elles!»
Simon Boulerice: fasciné par la création

Même s’il est collaborateur à Sucré Salé pour une sixième année, Simon Boulerice ne se considère pas comme un animateur ou un intervieweur. «J’aime mettre l’autre en lumière, alors j’appuie sur le bouton “curiosité” et je me laisse aller. Mes rencontres sont tellement inspirantes! Bien égoïstement, j’ai l’impression que ça nourrit le créateur en moi», explique celui qui mène les «Entrevues Boulerice» dans les coulisses. «Puisque la création, c’est ce que j’aime le plus sur terre, j’adore découvrir ce qui se fait en amont d’un spectacle. Par exemple, je rencontre Guylaine Tremblay, qui présente la pièce Janette chez Duceppe. A-t-elle un rituel avant d’entrer en scène? Est-elle superstitieuse? Révise-t-elle ses notes? Ça me fascine!»
Chloée Deblois: un rêve devenu réalité

De retour pour une deuxième année dans l’équipe de Sucré Salé, Chloée Deblois se souvient exactement du moment où elle a exprimé le souhait de devenir chroniqueuse à l’émission. «C’était en 2002. Invité à Sucré Salé, le groupe de l’heure Las Ketchup effectuait une prestation en direct de La Ronde. J’avais huit ans, et ça m’avait tellement marquée que je me suis dit: “Un jour, je vais être collaboratrice à l’émission!”» Ce n’est pas un hasard si la chronique de Chloée porte le nom «Entrevues de groupies». «Même si j’évolue aujourd’hui dans le domaine artistique, je suis toujours aussi groupie des personnalités québécoises, à commencer par Mélanie Maynard! Cela dit, je ne suis pas intimidée par les gens que j’interviewe, je suis plutôt admirative de leur talent.»