Les rythmes latinos ont été plus forts que la pluie lors de la soirée de clôture de la 57e édition du Festival d’été de Québec


Yves Leclerc, Agence QMI
La soirée s’annonçait pour être une catastrophe. Des Plaines désertes, un orage persistant et l’annulation des prestations de Cruzito et d’El Malilla. Ça n’allait pas bien. Les étoiles n’étaient pas du tout alignées pour une soirée festive. Tout à coup, une fois l’orage passé, Farruko a pu monter sur scène et faire la fête avec les festivaliers pour la soirée de clôture de la 57e édition du Festival d’été de Québec.
Lorsque les portes des Plaines se sont ouvertes vers 20h43, la pluie venait de cesser. Quelques centaines de personnes se sont dirigées vers l’avant-scène. Une traditionnelle chicken run pas mal moins spectaculaire que celles des dix derniers jours.
On était très loin des grandes foules du FEQ. Ce qui était compréhensible avec la météo, les incertitudes et les deux annulations. Une quinzaine de milliers de festivaliers. Peut-être un peu plus. Une foule très jeune difficile à évaluer qui a grossi au fil des minutes.
C’est avec quelques minutes de retard, vers 21h40, que Carlos Efren «Farruko» Reyes Rosado, casquette bien vissée sur la tête et bermudas cargo, s’est pointé sur les planches. C’était enfin lancé par Carbon Vrmor.

Sur scène, le chanteur portoricain est accompagné par un DJ, un claviériste, deux choristes et cinq danseurs. Une atmosphère de fête s’est rapidement installée. Les festivaliers avaient envie de faire la fête. Sa fusion de reggaeton, de latino, de trap et de rythmes caribéens était fort diversifiée.
S’exprimant presque uniquement en espagnol, devant une panoplie de drapeaux de pays d’Amérique du Sud et de toutes les couleurs, l’auteur-compositeur et interprète de 34 ans a chambardé la liste de chansons qu’il devait faire.

Calma, une de ses trois chansons qui ont obtenu un milliard d’écoutes, Hola Beba, Passion Whine, Fantasias, La Toxica, 6 AM, Abatido, avec un chanteur invité, et Ohnana étaient livrées à travers des jets de flammes, de fumée et de pyrotechnie.
À la fin de Hola Beba, il a dirigé des baisers en direction des festivaliers. Durant Ohnana, tel un chef d’orchestre, il a dirigé des bras qui se faisaient aller. De gauche à droite et de droite à gauche.
Bien sûr, son immense mégasuccès Pepas, livré torse nu, exhibant ses nombreux tatouages, a été le moment de la soirée.
• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Isabelle Perron, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
«Êtes-vous prêts?» a-t-il lancé à quelques occasions, afin de bien préparer les gens à cette mélodie fort connue qui a fait sautiller tout le monde. Le party était pogné solide.

C’est sous les feux d’artifice et une pluie de confettis que le spectacle a pris fin par Esta Vida un peu avant 23h.
Les spectateurs en auraient certainement pris un peu plus encore, mais ils peuvent se considérer comme extrêmement chanceux d’avoir pu faire la fête. Ce n’était pas parti pour ça. Pas du tout.