Les rats se multiplient et sèment la terreur à Montréal
Anabelle St-Pierre
Ça grouille dans les ruelles (et même sur les balcons): les rats semblent avoir élu domicile à Montréal. Avec la montée en flèche des appels au 311, certains commencent à se demander si ce sont eux... ou les rats, les vrais propriétaires des lieux.
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C’est officiel, les rats n’ont jamais été aussi à l’aise à Montréal. En 2024, la Ville a reçu plus de 1 700 appels concernant ces petites bêtes poilues. Deux ans plus tôt, on en comptait juste un peu plus de 1 000. Au moment où on se parle, dans certains arrondissements, le nombre de signalements a plus que doublé.
Le centre-ville (Ville-Marie), où l’activité humaine est dense et les déchets nombreux, ainsi que Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, sont les coins les plus touchés. La Ville dit prendre la situation au sérieux, avec des inspections, des exterminateurs, et tout le tralala. Mais pour plusieurs résidents, la réalité est déjà bien installée.
C’est le cas notamment de James Klein, qui s’est confié à La Presse Canadienne sur le sujet. Il vit dans le quartier Snowdon depuis plus de 20 ans sans jamais avoir vu un rat. Et puis, bang! Depuis que la Ville a déterré des canalisations de son quartier, il en voit tous les soirs courir sur sa terrasse. « Un soir, y’en avait toute une gang qui faisait la fête », raconte-t-il, écœuré.
Pas de restes de bouffe dehors, pas de compost mal fermé... mais les rats sont là pareil. Klein dit qu’il n’a pas mangé dehors de tout l’été, et que chaque fois qu’il regarde par la fenêtre, il est dégoûté. « C’est tout simplement brutal », dit-il.
Bref, les rats ne prennent plus juste les ruelles sombres, ils s’invitent chez nous. C’est le genre de nouvelle qui nous fait hisser le poil des jambes.
