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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Les Québécois n’ont pris aucun risque sous la pluie diluvienne

Comme les autres participants à la Grande Boucle, Hugo Houle a dû pédaler sur une chaussée trempée, vendredi, lors du contre-la-montre.
Comme les autres participants à la Grande Boucle, Hugo Houle a dû pédaler sur une chaussée trempée, vendredi, lors du contre-la-montre. Photo Jean-François Racine
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2022-07-01T18:47:01Z
2022-07-02T03:03:30Z
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COPENHAGUE | Hugo Houle a réalisé le meilleur temps des quatre Canadiens présents sur cette première étape du Tour de France alors qu’aucun d’entre eux n’a voulu risquer une chute inutile sous une pluie diluvienne.

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Ne figurant pas parmi les favoris du jour, les athlètes de l’unifolié ne voulaient pas avoir à soigner des plaies dès l’ouverture de l’épreuve de trois semaines. Sommeil perturbé et douleur à chasser, pas tout de suite. Après tout, sur les 3500 kilomètres de course à faire, les 176 cyclistes n’ont roulé que 13 bornes vendredi.

Au final, Houle a pris le 40e rang avec un chrono de 16 min 4 s, à 47 secondes du vainqueur et premier maillot jaune, le Belge Yves Lampaert. Aucun de ses équipiers n’a fait mieux chez Israel-Premier Tech.

Parti dans le dernier tiers des participants, près de deux heures après le premier cycliste, le Québécois a bénéficié d’un temps plus clément malgré la chaussée encore détrempée. Le gagnant Lampaert a pris le départ à peine huit minutes devant lui dans les mêmes conditions.

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« La puissance était bonne. J’ai été vraiment prudent. J’ai poussé au maximum dans les lignes droites, mais avec le nombre de virages, de perdre trois ou quatre secondes chaque fois, ça joue. Je ne voyais pas l’intérêt de risquer quelque chose », a expliqué Houle grimpé sur le vélo stationnaire.

Jean-Francois Racine / Le Journal de Quebec
Jean-Francois Racine / Le Journal de Quebec

Foule bruyante

Sous une température parfaite, les cyclistes estimaient que la plupart des virages se prenaient bien à fond de train. Toutefois, sous la pluie, les rues de Copenhague sont vite devenues des patinoires en raison de la peinture présente partout pour identifier les pistes cyclables.

« Les repères étaient difficiles parce que ça se ressemble beaucoup, mais l’ambiance était impressionnante. J’ai pu le réaliser dans l’auto en suivant Guillaume [Boivin]. Je suis content d’être en route, surtout avec la COVID, c’était plus stressant », a confié Houle, qui enroulait un plateau de 60 dents sur ce contre-la-montre.

Pour sa part, Boivin a apprécié le public danois. 

« On avait une radio, mais je n’ai absolument rien entendu tellement la foule était bruyante. Il fallait être concentré. J’ai vu des gars qui sont tombés. Avec la pluie, c’était extrêmement glissant et il faut calculer les risques », a mentionné l’ancien joueur de hockey.

Jean-Francois Racine / Le Journal de Quebec
Jean-Francois Racine / Le Journal de Quebec

« C’était dangereux »

Dans la même situation, Michael Wood a cédé 1 min 20 s au gagnant.

« C’était dangereux et je n’ai pris aucun risque, mais je serai prêt pour la suite. »

Sans consulter ses comparses de la Belle Province, l’autre caribou chez Groupama-FDJ avait préparé des commentaires similaires.

« Ça fait changement des chronos dans les champs de patates l’hiver où tout est gris ! Je n’avais rien à gagner, mais tout à perdre. Ça fait deux semaines depuis le Tour de Suisse, alors ça fait du bien de lancer le truc », a terminé Antoine Duchesne.

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