Les Québécois ne veulent plus rien savoir des Tesla

David Descôteaux
Tesla vit une dégringolade au Québec. Entre janvier et mars 2025, les immatriculations de ses voitures ont chuté de près de 90% par rapport au dernier trimestre de 2024, selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) compilées par Le Devoir.
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Cette chute coïncide avec deux événements majeurs: l’arrivée controversée du PDG Elon Musk sur la scène politique américaine, aux côtés du président Donald Trump, et la fin des subventions à l’achat de véhicules électriques par les gouvernements du Québec et du Canada.
Pendant ce temps, le marché automobile canadien est en croissance. Les ventes globales ont augmenté de 9,4% en mars 2025 par rapport à mars 2024. Les véhicules électriques, cependant, ont connu une baisse de 45% des ventes. Mais la chute est bien moins sévère que celle subie par Tesla.
Au premier trimestre de 2025, seulement 524 Tesla ont été immatriculées au Québec, selon Le Devoir, soit 4500 de moins qu’au cours des trois mois précédents. C’est le plus bas niveau en deux ans. Comparé à la même période en 2024, cela représente une chute de 87%.
Face aux problèmes de son entreprise, Elon Musk a récemment annoncé qu’il allait prendre du recul sur la scène politique et quitter la direction de son département d’Efficience gouvernementale (DOGE) aux États-Unis, pour se recentrer sur Tesla. L’entreprise a vu son action baisser de 45% depuis l’implication de Musk à Washington.