Les profits des banques canadiennes en hausse: «Un bon signal pour notre économie»

Un expert en économie voit les profits exponentiels des grandes banques canadiennes d’un bon œil; selon lui, ces résultats financiers sont un bon signe de la santé et de la robustesse de l’économie canadienne, malgré le contexte éonomique mondial.

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Plusieurs banques ont dévoilé leurs résultats financiers dans les derniers jours, et elles continuent d’accumuler des profits substantiels.

«Les banques qui font des profits, généralement c’est un bon signal», a affirmé Sébastien McMahon, stratège en chef et économiste senior chez iA Groupe financier.

Avant la période d’incertitude mondiale, l’économie canadienne allait «relativement bien», donc M. McMahon ne semble pas être surpris de ces chiffres.

«On a quand même une bonne impulsion, les taux d’intérêt qui baissaient par la banque du Canada, a-t-il expliqué. Ça donnait une impulsion sur le marché immobilier, les prix des maisons sont en hausse à peu près partout dans le Canada.»

Avec la vague d’immigration et la poussée démographique au Canada qui s’est dispersé à travers le pays, les prix des maisons augmentent rapidement.

«Tout ça, ça fait beaucoup d’activité pour les banques.» Sans compter le crédit et les cycles d’emprunt aux banques qui demeurent actifs et qui font rouler l’économie.

Plus les grandes banques canadiennes font du profit, plus qu’ils peuvent remplir les bas de laine des Québécois, donc «il y a quand même une bonne nouvelle là-dedans».

L’économiste admet que les moins fortunés ne sont pas avantagés dans cette situation.

«Ils sont victimes de plus d’inégalités dans le moment, surtout avec l’immobilier [...] donc on voit aussi l’inflation qui est venue gruger une bonne partie du pouvoir d’achat des Canadiens dans les dernières années», a-t-il validé à l’émission À vos affaires.

Les chiffres bancaires cachent des réalités qui sont différentes à travers la population.

Tout de même, Sébastien McMahon reste positif. «Au sens large, on voit qu’on a un taux d’épargne générale qui est très élevé. L’économie canadienne est quand même relativement robuste donc je vous dirais qu’on récolte de bonnes choses», a-t-il admis.

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