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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Les prochains printemps seront radieux à Montréal: c’est le début d’une belle aventure pour le Canadien

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-05-01T15:00:00Z
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WASHINGTON | Évidemment, la déception était palpable dans le vestiaire du Canadien. C’est le fardeau de chaque élimination. C’est la fin d’une saison qui se termine.

Les joueurs regardent leurs compagnons d’armes avec un brin de mélancolie en sachant fort bien que le groupe avec lequel ils se sont battus dans les tranchées, pour reprendre une expression chère à Martin St-Louis, ne sera pas tout à fait le même la saison suivante.

Dans le vestiaire du Tricolore, on savait qu’il s’agissait du dernier tour de piste de David Savard. Mais il y aura assurément d’autres départs. C’est le lot de chaque saison morte.

Photo Getty Images / AFP
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Christian Dvorak, Joel Armia et Michael Pezzetta deviendront libres comme l’air le 1er juillet. Pour l’instant, on ignore ce que l’avenir leur réserve. Après avoir écouté son capitaine et laissé sa formation intacte à la date limite des transactions, Kent Hughes tentera, au cours des prochains mois, d’améliorer son équipe.

Des choix au repêchage ne seront peut-être pas suffisants pour ses ambitions. Il devra assurément sacrifier du personnel.

Un passage obligé

Cela dit, le temps n’était pas qu’à la morosité, même si Suzuki et ses coéquipiers digéraient toujours cette élimination aux mains des Capitals lorsqu’ils ont rencontré les membres des médias présents à Washington.

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Considérant s’être bien défendus contre les champions de l’Association de l’Est, les joueurs du Canadien avaient déjà le visage tourné vers l’avenir.

«Nous serons de retour, a lancé le capitaine du Canadien sans hésitation. Et la prochaine fois, nous serons encore plus à l’aise. Nous avons eu l’occasion d’apprendre beaucoup.»

Au risque de se répéter, 10 joueurs de cette équipe n’avaient jamais pris part à un match de séries éliminatoires de la LNH. Et on ne parle pas de patineurs qui ont dû patienter huit ans avant d’y parvenir ou qui sont sur la pente descendante.

Si on fait exception de Samuel Montembeault (28 ans), Arber Xhekaj, à 24 ans, était le plus vieux de groupe. Kaiden Guhle, Emil Heineman, Jayden Struble, Jakub Dobes (23 ans), Lane Hutson, Juraj Slafkovsky et Oliver Kapanen (21 ans) de même qu’Ivan Demidov (19 ans) ont acquis de l’expérience comme s’ils avaient suivi un cours en accéléré.

«C’est décevant, mais c’est un passage obligé. Il faut traverser ce genre d’épreuve. Ça fait partie de l’apprentissage», a déclaré Brendan Gallagher.

Le doyen en ancienneté chez le Tricolore dit juste. Que ce soit les Blackhawks, les Penguins ou le Lightning, les dernières organisations que l’on peut qualifier de dynasties se sont toutes d’abord rivé le nez à un moment ou à un autre.

Des attentes en hausse

Bon. Ne mettons pas la charrue devant les bœufs. On est encore loin de la coupe.

D’ailleurs, lors de son point de presse, Martin St-Louis a pris garde de ne pas regarder trop loin. En vieux sage, il a rappelé que la compétition est féroce dans la LNH et que, chaque année, tout est à recommencer.

Néanmoins, avec une moyenne d’âge avoisinant les 25 ans, on peut tout de même affirmer que c’est le début d’une belle aventure.

«Je pense qu’on peut déjà le sentir. Il se passe quelque chose de spécial, a soutenu Jake Evans, sous contrat avec l’équipe jusqu’à l’été 2029. Tout le monde ici a fait un pas en avant en termes de maturité et de compréhension du jeu.»

«Nous reviendrons encore plus forts l’an prochain», a-t-il poursuivi.

C’est à souhaiter, car, dorénavant, les attentes envers ce groupe seront encore plus élevées. Après une traversée du désert qui a paru interminable, on veut que les prochains printemps soient radieux.

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