Les plaines d’Abraham ou le Mont-Sainte-Anne pour le ski de fond

Si la très grande majorité des sites ont été dévoilés, il reste deux sports en suspens.

Aucune annonce n’a été faite pour le ski de fond. Deux options sont sur la table, soit les plaines d’Abraham et le Mont-Saint-Anne. «Je souhaite que le ski de fond soit présenté sur les Plaines, a mentionné le maire Bruno Marchand, mais il y a un défi. Des tractations se déroulent actuellement.»

Denis Servais abonde dans le même sens en ajoutant une nuance. «Pour avoir assisté à la Coupe du monde sur les Plaines dans le passé, c’est l’option que je privilégie, a indiqué le président de la Société hôtesse des Jeux du Canada. D’un autre côté, je peux comprendre les clubs qui souhaitent accueillir les compétitions afin d’offrir un legs et des retombées économiques pour la Côte-de-Beaupré.»

Les épreuves de sprint pourraient se dérouler sur les Plaines et celles de distance, au Mont-Sainte-Anne.

Escalade

L’escalade fera son entrée aux Jeux du Canada. L’escalade de bloc aura lieu au Délire, mais l’incertitude plane toujours sur l’escalade de voie. «Après 16 ans d’activité, notre salle doit fermer ses portes le 30 avril prochain pour faire place à un stationnement pour les condos qui seront construits aux Galeries de la Canardière, a mentionné la directrice des ventes et du marketing Léa Beauchesne. En tant que partenaire des Jeux, nous avons besoin d’un soutien municipal, provincial ou fédéral dans l’espoir de construire une nouvelle salle d’escalade de voie dans la région qui sera prête pour les Jeux.»

M^me Beauchesne soutient que l’entreprise n’a pas les ressources financières pour assurer toute la facture, qui, dit-elle, s’élèverait entre 5 et 7 millions. «On cherche une somme d’un à deux millions pour amorcer la construction d’une salle afin que tout soit prêt pour 2027.»

Servais assure que l’escalade de voie aura bel et bien lieu, peu importe le succès ou non des démarches des propriétaires de Délire Escalade. La Société hôtesse des Jeux a apporté une certaine contribution à l’entreprise dans le cadre de l’enveloppe de trois millions du gouvernement québécois destinée à l’amélioration des infrastructures existantes.

«Que ce soit auprès d’une entreprise privée ou par le biais de la Ville, il y aura moyen de trouver un mur de 15 mètres pour tenir l’épreuve. Si cette option est retenue, il s’agira d’un site temporaire.»

De l’amour pour le Centre Myriam-Bédard

Le Centre de biathlon Myriam-Bédard avait besoin d’amour et la tenue des Jeux du Canada permettra de revamper les installations qui ont perdu de leur lustre. «On a reçu la confirmation il y a deux semaines qu’on recevra une aide de 340 000$ provenant de l’enveloppe pour les infrastructures, a confirmé le responsable du biathlon pour les Jeux, Jean-Guy Lévesque. Au départ, l’aide offerte n’était que de 240 000$, mais ce n’était pas suffisant. Notre demande initiale était de 620 000$. Les Jeux représentent une occasion unique de revamper les installations.»

Parce que la végétation a repris ses droits, la largeur des pistes ne respectait plus les normes des Jeux du Canada. Les sommes obtenues permettront, entre autres, de résoudre ce problème et de retrouver l’exigence de six mètres.

Le Centre Myriam-Bédard sera le théâtre du championnat canadien et nord-américain du 9 au 13 mars. Le site a connu ses plus belles années à la fin des années 1990, avec la présentation du championnat mondial militaire, du championnat mondial junior et d’une étape de la Coupe du monde. Le mondial des maîtres y a été disputé en 2015 et les Jeux du Québec, en 2019.