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L'article provient de Bureau d'enquête

Les pires contrevenants de la maltraitance animale : la dame aux chats de Montréal

Le ministère a repéré plusieurs chats mal en point dans les instal­lations insalubres de Barbara Lisbona.
Le ministère a repéré plusieurs chats mal en point dans les instal­lations insalubres de Barbara Lisbona. Photo fournie par le MAPAQ
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Photo portrait de Charles Mathieu

Charles Mathieu

2022-11-12T02:30:00Z
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Québec a décerné 203 infractions pénales en lien avec le bien-être et la sécurité des animaux, entre juin 2020 et juin 2022. Notre Bureau d’enquête a identifié ceux qui se sont fait prendre le plus souvent. Nous vous présentons ici l'un des pires cas. Nous avons également obtenu les rapports avec photos du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Certains contrevenants ont accepté de donner leur version des faits alors que d’autres ont refusé nos demandes d’entrevue.

 Une Montréalaise de 73 ans accumulait des dizaines de chats dans des appartements, des entrepôts et dans sa maison, alors qu’elle n’avait aucun permis qui lui permettait de le faire.

Le MAPAQ avait notamment saisi 105 chats en 2018 dans un entrepôt à Lachine. Les amendes ont été salées : 10 000 $ pour quatre condamnations, dont une pour manque de salubrité des lieux. 

Les animaux se trouvaient dans des conditions sanitaires peu enviables et plusieurs chats saisis étaient en mauvais état, d’après les rapports. 

  • Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Dominique Firetto, Vice-Président de l’Union des éleveurs canins du Québec sur QUB radio :

Photo fournie par le MAPAQ
Photo fournie par le MAPAQ

Barbara Lisbona ne peut plus posséder d’animaux depuis février 2021, mais elle aurait tout de même continué à garder des chats. 

Elle avoue que le MAPAQ a saisi une quinzaine de félins dans sa maison à la fin 2021. 

  • Écoutez la chronique de Karine Gagnon chroniqueuse politique au JDM et JDQ et aussi directrice adjointe de l'information au Journal de Québec au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio : 

«Ils sont venus avec de nombreux transporteurs et camions», confirme-t-elle. 

Elle soutient n’avoir que de bonnes intentions. 

«Je les soignais. Ma mission n’a jamais été de les garder, mais de les placer.» 

Elle dit également avoir dépensé beaucoup d’argent pour soigner des animaux. Un vétérinaire a confirmé cette affirmation dans une note déposée dans un autre procès impliquant Mme Lisbona. 

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