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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Les Panthers pourraient mener la finale de la coupe Stanley 3 à 1: «On ne peut pas s’arrêter à penser à ça», a souligné A.J. Greer

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-14T17:15:24Z
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EDMONTON | La vie est parfois injuste. Surtout dans le monde du sport. Les Panthers l’apprennent à leurs dépens depuis le début de cette finale.

Au cours des quatre premières rencontres, la troupe floridienne et les Oilers ont disputé tout près de 299 minutes de jeu.

Les Panthers n’ont tiré de l’arrière que pendant 34 d’entre elles. On parle de seulement 11% du temps. Pourtant, à quelques heures de la tenue du cinquième match, la série est égale à deux victoires de chaque côté.

Getty Images via AFP
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Dans le camp floridien, on ne s’en fait pas trop avec le fait qu’on pourrait se trouver dans une position beaucoup plus avantageuse, à une seule victoire de la coupe Stanley.

«On ne peut pas s’arrêter à penser à ça. Les séries, c’est souvent une question de petits rebonds , a indiqué A.J. Greer, rencontré à l’intérieur du Rogers Place, à quelques pas du vestiaire des visiteurs. On aurait très bien pu marquer sur le tir sur réception de Sam Bennett en prolongation. »

« C’est comme ça que ça se passe, a-t-il poursuivi. C’est un tir au but, une demi-seconde qui peut venir changer l’allure d’une série. C’est 2 à 2 et on va garder le même plan de match. »

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Des avances échappées

Si cette confrontation s’est transformée en un deux de trois, c’est que les Oilers sont parvenus à combler d’importants déficits.

Le dernier était particulièrement digne de mention. Menés par Leon Draisaitl, les Albertains sont devenus la première équipe depuis le Canadien, en 1919, à gagner un match de finale sur la route après avoir comblé un déficit de trois buts.

C’est d’autant plus particulier que les Panthers sont reconnus pour leur jeu défensif. Dans leur formation, ils misent sur Aleksander Barkov, gagnant du trophée Selke, remis au meilleur attaquant défensif du circuit, et sur Sam Reinhart, finaliste pour ce même honneur.

« À 3 à 0, on s’est peut-être mis à penser un peu trop loin. Tout peut changer tellement rapidement au cours d’un match qu’il faut continuer d’être agressif », a souligné le Joliettain.

Greer et ses coéquipiers se retrouvent donc impliqués dans une série deux de trois, avec les Oilers détenant l’avantage de la patinoire.

Bonne nouvelle pour eux, ils excellent sur les patinoires adverses. Neuf des 14 victoires qu’ils ont acquises jusqu’ici l’ont été loin de leur domicile. Avec une autre victoire, ils enregistreront un record de la LNH.

S’ils veulent soulever la coupe Stanley pour une deuxième année de suite, ils n’auront pas le choix.

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