Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Les Oilers s'inclinent à 0,4 seconde de la fin du match: «Perdre de cette façon, ça fesse», a lancé Leon Draisaitl

Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-05-11T05:34:10Z
Partager

EDMONTON | Cette fois, le sept n’aura pas été chanceux. En arrière 3 à 2 avec à peine trois minutes à faire à la troisième période, les Oilers croyaient bien avoir l’occasion de remporter un septième match consécutif à la suite d’une remontée lorsque Connor McDavid a créé l’égalité.

C’était jusqu’à ce que Reilly Smith, à 0,4 seconde du son de la sirène, jette une douche froide aux 18 347 partisans réunis au Rogers Place et aux 20 joueurs des Oilers en procurant un gain de 4 à 3 aux Golden Knights de Vegas.

«Je savais qu’il ne restait pas beaucoup de temps. C’est pourquoi j’ai avancé vers Smith», a raconté Stuart Skinner. «Je suis resté avec lui pour une autre demi-seconde, puis il nous a eus avec 0,4 seconde à jouer.»

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Disons que les Oilers n’ont pas joué de chance. En tentant de s’interposer, Draisaitl a fait dévier la rondelle dans son propre filet.

«Perdre de cette façon, ça fesse», a lancé l’attaquant allemand. «On a mal géré la situation en laissant la rondelle revenir dans l’enclave, mais après ça, c’est de la malchance.»

Des baisses de régime trop fréquentes

Ce type de revers crève-cœur n’est pas une première pour les Oilers. Dans le tout premier match de la série face aux Kings de Los Angeles, les Albertains avaient vu Phillip Danault donner la victoire aux siens avec un but inscrit dans la dernière minute de jeu.

Publicité

«C’est un résultat décevant. Ça fait deux fois que ça nous arrive», a commenté Corey Perry, auteur des deux premiers buts des Oilers. «Mais, ce soir, nous n’étions pas à notre mieux. Nous pouvons être bien meilleurs que ça.»

D’ailleurs, ce n’est pas une surprise si les Oilers ont remporté leurs six matchs après avoir réalisé une remontée. Leur manque de constance est flagrant. Encore une fois, une baisse de régime dans les dernières minutes du premier engagement a permis aux Golden Knights d’inscrire deux buts en 54 secondes.

«Ça nous a coûté cher ce soir. On ne peut pas leur donner autant d’occasions», a estimé Perry. «Heureusement que Stu était là. Il a été solide tout le match.»

La situation est d’autant plus fâchante que Skinner n’a toujours pas connu la victoire depuis le début des séries 2025. C’est Calvin Pickard qui lui est venu en relève à partir du troisième match de la série face aux Kings, responsables des six gains des Oilers.

Stone blessé

Évidemment, dans le camp des Knights, on était heureux d’éviter d’avoir le dos acculé au mur dans un amphithéâtre bruyant comme le domicile des Oilers.

«Nous avons des gagnants au sein de ce vestiaire. Il n’y a aucun doute là-dessus. Nous trouvons toujours des façons de gagner», a déclaré Nicolas Roy. «Encore ce soir, nous avons fait face à de l’adversité, mais nous avons réussi à nous relever. Nous pouvons être fiers.»

Le Québécois est celui qui a amorcé la remontée de la formation du Nevada, alors que celle-ci tirait de l’arrière 2 à 0.

«Nous avions besoin de changer le rythme du match. Quand tu joues à Edmonton et que tu perds 2 à 0 rapidement, les partisans deviennent encore plus bruyants», a-t-il raconté. «J’étais content de marquer pour calmer un peu la foule.»

Au chapitre des mauvaises nouvelles, Mark Stone a quitté la rencontre au terme de la première période. La nature de sa blessure n’a pas été dévoilée.

Toutefois, on a vu son poignet gauche encaisser un choc lorsque, en chutant sur la patinoire, il a été accidentellement heurté par Perry.

Publicité
Publicité