Les nouvelles m’ont assommé!
TVA Nouvelles
Mario Dumont s’était montré jusqu’à maintenant plutôt optimiste quant à une entente entre les syndiqués du secteur public et le gouvernement d’ici Noël, mais depuis hier, le pessimisme le gagne.
• À lire aussi: Milieu scolaire paralysé: le Front commun évoque la grève générale illimitée
«Peut-on à cette étape-ci commencer à s’imaginer un scénario où l’on part pour les vacances de Noël et qu’il n’y a pas de rentrée en janvier? On va parler d’une année perdue. Peut-être pas pour tous les enfants, car ceux qui ont plus de facilité vont être capables de rattraper leur année», déplore notre chroniqueur.
Les syndicats ont rejeté en bloc les offres du gouvernement Legault et depuis ce matin toutes les écoles publiques du Québec sont fermées en raison de la grève du Front commun.
- Écoutez la rencontre Dutrizac – Dumont diffusée chaque jour en direct 7 h 05 via QUB radio :
«Sincèrement, on ne voit pas le débouché. Le gouvernement fait de nouvelles propositions, remet de l’argent sur la table, et dans l’heure, ce sont des fins de non-recevoir. On ne veut rien entendre», explique Mario Dumont.
«Hier, la conférence de presse du Front commun pouvait décourager n’importe qui. J’avais annoncé publiquement des pointes d’optimisme. Avec tout ce qui a été déballé en point de presse, on est loin d’un potentiel de règlement. [...] En 24 à 36 heures, les nouvelles m’ont assommé. Je n’imagine pas le pessimisme des parents», appuie-t-il.
*** Voyez l’intégrale de la chronique de Mario Dumont dans la vidéo ci-haut