Les armées se repositionnent
Les négos stagnent
Normand Lester
Les Russes, qui continuent de se redéployer dans l’est de l’Ukraine, n’ont réalisé aucun gain territorial significatif. Le renseignement militaire ukrainien croit que leurs unités ne retrouveront pas leur efficacité au combat avant un certain temps.
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Bien qu’elles se préparent à une offensive majeure dans les oblasts de Donetsk et de Louhansk, les forces russes seraient présentement incapables de percer les lignes de défenses ukrainiennes.
De leur côté les forces ukrainiennes ont mené des contre-attaques réussies vers Kherson dans le sud du pays.
Soutenues par leur aviation et leur artillerie, les forces russes poursuivent cependant leurs assauts contre les positions ukrainiennes à Marioupol.
Selon son maire, plus de 5000 civils auraient perdu la vie des suites des combats depuis le début de l’attaque russe.
Tout en concentrant ses efforts dans l’est de l’Ukraine, la Russie cible des infrastructures à travers le pays par des frappes aériennes.
L’Ukraine a réussi à abattre un des chasseurs russes les plus avancés, le SU-35. (voir ci-haut)
L’État-major russe vise à dégrader la capacité de l’armée ukrainienne à réapprovisionner ses troupes de première ligne et celles qui se redéploient pour affronter les Russes dans le Donbass.
Inacceptable pour Moscou
La perspective d’une percée dans les pourparlers de paix entre Moscou et Kyïv s’est estompée hier après que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que le nouveau projet d’accord de paix de l’Ukraine contenait des éléments inacceptables pour Moscou.
La Russie va continuer à proposer sa propre version de l’accord potentiel. Et le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko a compliqué la situation en demandant que son pays participe aussi aux négociations.
