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L'article provient de TVA Nouvelles

Les négociations avec Trump commenceront dès «la semaine prochaine», dit Carney

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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2025-04-26T14:26:27Z
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Les négociations avec les États-Unis pour trouver une résolution à la guerre commerciale lancée contre le Canada commenceront «dès la semaine prochaine», a dit d’un ton assuré le chef libéral Mark Carney, samedi.

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Ces négociations auront lieu, peu importe qui prendra le pouvoir lundi, car c’est ce qui a été négocié lors de l’appel entre M. Carney et le président Donald Trump le mois dernier.

«Radio-Canada» a révélé cette semaine que Donald Trump avait bel et bien évoqué l’idée de faire du Canada le 51e État des États-Unis pendant leur discussion. Malgré cela, en conférence de presse tout juste après, M. Carney avait assuré que le président avait «respecté la souveraineté» du Canada.

Le chef libéral a passé les derniers jours à justifier son choix de mots et s’est défendu d’avoir voulu induire en erreur les électeurs pour projeter une image sécurisante.

M. Carney a encore été interrogé sur son appel avec Trump lors de son rassemblement de samedi à King City en Ontario.

«Ce qui est important, c’est le résultat de l’appel», s’est-il défendu. «Et le résultat est qu’il y aura une négociation qui commencera la semaine prochaine avec le premier ministre du Canada [et] le président [des] États-Unis.»

Trump va «respecter la constitution»

Mark Carney s’est aussi fait demander s’il pensait que Donald Trump tenterait de s’accrocher au pouvoir et de se représenter pour un troisième mandat en 2028.

«Je crois qu’il va respecter la Constitution américaine et [ses] limites», a fini par lâcher M. Carney, soucieux de son choix de mots.

L’équipe de Donald Trump a déjà mis en vente des casquettes «Trump 2028», alors que son ancien bras droit de campagne, Steve Bannon, défend ouvertement cette idée sur toutes les tribunes.

Rappelons que la Constitution des États-Unis n’autorise qu’une limite ferme de deux mandats aux présidents.

M. Carney a aussi rejeté du revers de la main le scénario d’une invasion armée du Canada par les États-Unis.

«À mon avis, il n’y a pas de scénario [dans lequel] les États-Unis utilise[raie]nt la force militaire», a-t-il dit.

Si le président Trump a répété son souhait d’absorber le Canada dans les derniers jours, il miserait sur l’affaiblissement économique du Canada plutôt que sur l’invasion armée, selon M. Carney.

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