Les Leafs ne gagnent plus: la colère gronde à Toronto
Agence QMI
La 15e place de l’Association de l’Est ne correspond pas du tout aux attentes des partisans des Maple Leafs de Toronto, mais c’est exactement là que leurs favoris se trouvent à quelques jours d’un Noël s’annonçant morose.
• À lire aussi: La classe de Crosby, racontée par St-Louis
• À lire aussi: Nathan MacKinnon: 30 buts en 35 matchs, du jamais-vu depuis... Michel Goulet
• À lire aussi: Le capitaine des Rangers est mal en point
En panne sèche offensivement, les hommes de l’entraîneur-chef Craig Berube ont encaissé trois revers consécutifs, incluant deux la fin de semaine dernière. Ils ont été limités à quatre buts dans cette séquence infructueuse et ont chuté sous la barre de ,500. La pression monte sur un marché intransigeant à l’égard des équipes perdantes et les joueurs le savent bien.
«Je ne sais pas si j’ai déjà vécu pareille disette, si j’ai ressenti ça auparavant. Je ne suis pas certain d’avoir traversé ça dans la Ligue nationale», a affirmé au réseau Sportsnet dimanche l’attaquant William Nylander, qui n’a pas marqué dans ses 11 derniers matchs.
«Écoutez, il nous faut quitter l’aréna et oublier cela. Tout le monde est frustré. On ne peut amener ça à la maison. On doit libérer notre esprit et se concentrer sur la prochaine partie, sur la présence suivante», a-t-il poursuivi.
Quelques amateurs ironiques diront que la cuvée 2025-2026 des Leafs est digne de l’époque des «Maple Laughs», surnom risible décerné au club pendant qu’il peinait sur la glace dans les années 1980. Peu importe si l’étiquette est appropriée ou non aujourd’hui, Auston Matthews (blanchi dans les trois plus récents duels) et ses coéquipiers devront travailler s’ils veulent mettre fin à leurs problèmes.
«Nous devons finir les jeux, n’est-ce pas? Nous souhaitons des bonds favorables? De la chance? Vous devez le mériter et il vous faut continuer ainsi. Actuellement, ça n’arrive pas», a estimé Berube.
Pas assez dans les zones corsées
La recette s’applique d’ailleurs à Nylander, croit l’instructeur-chef.
«Il obtient des occasions, mais les rondelles n’entrent pas. Parfois, vous avez à circuler autour du filet pour vous placer à des endroits achalandés pour inscrire des buts pas jolis», a-t-il dit.
Les Leafs tenteront de renouer avec le succès en accueillant les Penguins de Pittsburgh mardi en fin d’après-midi. La balle est dans leur camp, souligne John Tavares.
«C’est un choix. Vous pouvez laisser la situation se détériorer ou travailler fort contre vents et marées en gardant la confiance, tout en étant solidaires les uns avec les autres.»