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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Les joueurs du CH ne sont pas tenus par la loi d’apprendre le français, dit le ministre Roberge

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Agence QMI

2025-05-02T00:58:50Z
2025-05-02T01:09:25Z
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Une question surprenante a été posée au ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, jeudi, lors de l’étude des crédits du volet immigration, à l’Assemblée nationale: les joueurs du Canadien de Montréal sont-ils tenus par la loi d’apprendre le français?

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«On a Cole Caufield qui va renouveler son permis de travail. Qu’en est-il pour le renouvellement de permis de travail des joueurs du Canadien? Est-ce qu’ils ont des obligations de connaissance du français pour le renouvellement de leur permis?» a soulevé le co-porte-parole par intérim de QS, Guillaume Cliche-Rivard.

Le ministre Roberge lui a alors répondu: «Les joueurs de hockey relèvent davantage du programme fédéral PMI, Programme Mobilité internationale, que du programme Travailleurs étrangers temporaires, TET, qui relève du Québec», indiquant donc que les hockeyeurs du CH n’étaient pas dans l’obligation de parler la langue de Molière pour travailler au Québec.

«On sait tous qu’on va garder nos joueurs étoiles au Québec là, il n’y a pas personne qui va sortir Cole Caufield [...] Je vais m’occuper qu’il reste ici», a ajouté le ministre lors d’une mêlée de presse.

Les «faux étudiants» montrés du doigt

Par ailleurs, le ministre Roberge a révélé jeudi que 23% des 25 000 demandeurs d’asile étaient des gens qui arrivent de l’extérieur comme étudiants et qui viennent ici au Québec sous de faux motifs.

Le porte-parole du PLQ en matière d’immigration, André Albert Morin, a reproché au ministre d’avoir «envoyé un message très clair dans le monde à l’effet de ne plus venir étudier au Québec».

«Je n’ai jamais dit: "Ne venez plus étudier au Québec". Pas du tout. J’ai dit: "Nous devons mieux contrôler l’arrivée d’étudiants étrangers" [...] L’an passé, il y a plus de 5965 personnes qui ont déposé une demande d’asile alors qu’ils avaient un permis d’études».

«On ne peut pas permettre à des gens d’arriver ici sous de faux prétextes. On veut continuer à accueillir des étudiants internationaux, surtout des francophones, surtout en région. On va continuer de le faire, mais ce qu’on doit faire comme gouvernement responsable, c’est de s’assurer que les gens ne viennent pas ici sous de faux prétextes».

Jean-François Roberge a également promis aussi qu’il y aurait plus de prévisibilité l’an prochain en ce qui a trait aux cours de francisation.

Pour voir les explications complètes, visionnez la vidéo ci-haut.

– Avec les informations d’Alain Laforest

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