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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Jeux olympiques de Pékin: le rideau est tombé

Au tour maintenant de l’Italie d’organiser les Jeux d’hiver, en 2026

Des bénévoles tenaient les drapeaux des 91 pays ayant participé aux Jeux d’hiver de Pékin, dimanche, lors de la cérémonie de clôture haute en couleur.
Des bénévoles tenaient les drapeaux des 91 pays ayant participé aux Jeux d’hiver de Pékin, dimanche, lors de la cérémonie de clôture haute en couleur. Photo AFP
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Le Journal, AFP

2022-02-20T15:42:48Z
2022-02-21T02:04:46Z
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Le sourire dissimulé sous leurs masques de protection, des dizaines d’athlètes ont fait leurs adieux aux Jeux olympiques de Pékin, médailles au cou pour certains, dans un dernier tour du fameux « Nid d’oiseau », dimanche. 

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Au cours d’une cérémonie « bon enfant » dont le coup d’envoi a été donné au son de l’hymne national chinois à 7 h, heure du Québec, les sportifs olympiques demeurés à Pékin ont défilé devant des estrades remplies au tiers de leur capacité en raison des restrictions sanitaires. 

« C’est irréel ! » a lancé à Radio-Canada la patineuse de vitesse longue piste et triple médaillée Isabelle Weidemann, heureuse de son rôle de porte-drapeau du Canada, avant d’entrer dans le stade. 

La patineuse de vitesse longue piste Isabelle Weidemann était la porte-drapeau du Canada.
La patineuse de vitesse longue piste Isabelle Weidemann était la porte-drapeau du Canada. Photo courtoisie, Mark Blinch/COC

L’Autrichien Johannes Strolz, homme fort inattendu du ski alpin avec trois podiums, et la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland, trois fois sacrée en biathlon, ont aussi eu le droit de défiler avec leur drapeau sur les notes de L’Hymne à la joie, de Beethoven. 

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Tout comme Nathan Crumpton, athlète en skeleton des Samoa, de nouveau vêtu de son costume traditionnel, le torse nu et huilé malgré le mercure près de zéro. 

Eileen Gu acclamée

Gao Tingyu, devenu le premier Chinois à remporter un titre olympique en patinage de vitesse, portait sur ses épaules Mengtao Xu, championne de saut acrobatique.

En queue de peloton, l’arrivée des sportifs chinois, qui ont réussi à décrocher 15 médailles, un record pour le pays, a provoqué la joie du public. 

L’apparition sur les écrans d’Eileen Gu, prodige du ski acrobatique et grande vedette de la quinzaine, a été particulièrement acclamée dans les tribunes.

Même si la plupart des athlètes des 91 délégations avaient reçu la demande de retourner chez eux 48 heures après la fin de leurs compétitions, l’équipe canadienne était bien garnie. 

On y retrouvait notamment les patineurs courte piste, dont le roi des Jeux d’hiver au Canada, Charles Hamelin, et les porte-couleurs de l’équipe canadienne de hockey féminin. 

Au tour de l’Italie

Les athlètes ont multiplié les égoportraits au milieu de ce stade mythique, avant d’être sommés d’aller prendre place dans les gradins pour la traditionnelle passation du flambeau entre Pékin et les villes hôtesses des prochains Jeux de 2026, Milan et Cortina d’Ampezzo. 

En fin de soirée, les sportifs ont pu avoir un avant-goût des festivités qui les attendent dans quatre ans en Italie. 

Comme le veut le protocole, les maires de Milan et Cortina ont reçu le drapeau olympique des mains de l’édile de Pékin par l’intermédiaire du président du Comité international olympique, Thomas Bach. 

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Controverses et critiques

Puis les anneaux olympiques lumineux se sont élevés dans le ciel alors que la flamme olympique qui brûlait depuis le 4 février s’éteignait, donnant le signal pour un spectaculaire feu d’artifice. 

Ces explosions colorées dans le ciel marquaient officiellement la fin des Jeux de Pékin, controversés dès l’annonce de leur tenue dans une Chine critiquée par la communauté internationale pour sa gestion des droits de la personne et soupçonnée de génocides. 

Ils n’auront pas été exempts de polémiques sportives ni politiques, les cérémonies ayant été boycottées par plusieurs dignitaires occidentaux, dont ceux du Canada. 

Tâche périlleuse

Mais sur le plan organisationnel, la Chine a malgré tout rempli son mandat, dans un contexte pandémique qui rendait la tâche encore plus périlleuse.

Rendez-vous maintenant le 6 février 2026 au Stade San Siro de Milan, pour le lancement des 25es Jeux olympiques d’hiver.

– Avec Jessica Lapinski

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