Les Jets se joindront-ils à ces équipes embarrassantes?

Les Blackhawks de Chicago, cuvée 2012-2013, constituent la dernière équipe ayant remporté le trophée des Présidents et la coupe Stanley durant la même année, et cet énoncé pourrait demeurer une vérité si les Jets de Winnipeg livrent une autre piètre performance dimanche soir. 

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La formation manitobaine a terminé au sommet du classement général avec 116 points cette saison. C’est 20 de plus que ses rivaux du premier tour, les Blues de St. Louis, qui lui en donnent pour son argent. Battue 5 à 2 au Missouri vendredi, elle disputera le septième match de sa série devant ses partisans; si cela peut l’encourager, le club évoluant à domicile a remporté toutes les parties de la confrontation jusqu’à maintenant.

Si les Jets baissent pavillon devant les Blues, ils rejoindront un groupe d’équipes qui ont vécu la honte en ronde initiale après avoir connu la gloire pendant le calendrier régulier. Le plus récent cas – et non le moindre – est celui des Bruins de Boston, version 2022-2023. Une fois qu’ils ont fracassé les marques de la Ligue nationale avec 65 victoires et 135 points, ils ont bêtement échappé une avance de 3 à 1 pour s’incliner devant les Panthers de la Floride.

Au nombre des autres équipes «déchues», notons le Lightning de Tampa Bay de 2018-2019, qui, malgré ses 128 points au classement, a subi le balayage aux mains des Blue Jackets de Columbus. Les partisans du Canadien de Montréal se plaisent encore à rappeler le gain surprise de leurs favoris au printemps 2010 : mené par le gardien Jaroslav Halak, le Tricolore a renversé les Capitals de Washington, une formation ayant dominé le circuit avec 121 points, 33 de plus que lui.

Au total, huit équipes ont gagné les deux trophées dans la même année, soit depuis 1985-1986, la campagne où le prix récompensant les meneurs du calendrier régulier a été créé.

L’effondrement

Pour revenir aux Jets de 2024-2025, tous croient être capables de beaucoup mieux. Tiendront-ils promesse?

«Ce soir, ce n’était pas par rapport à Connor [Hellebuyck]. On s’est juste effondré devant lui, a ainsi estimé en point de presse l’entraîneur-chef Scott Arniel après le plus récent échec de sa troupe. On s'est tiré une balle dans le pied. On a récidivé, avec des choses inhabituelles par moments. Et la dynamique a basculé. On jouait un match vraiment solide et ç’a basculé, comme au match 4. On espérait en tirer des leçons la première fois, mais c'est arrivé à nouveau, et il faut passer à autre chose.»

«J'ai une grande confiance en notre groupe, pas seulement en Hellebuyck. J'ai une grande confiance en notre groupe. On gagne un match de hockey et on passe au tour suivant», a-t-il aussi insisté.

Si les Blues surprennent leurs adversaires, il est possible que ça se joue en une courte période.

«On a perdu notre façon de jouer pendant 4-5 minutes, et ils ont réussi à marquer à quelques reprises, ce qui était frustrant. Ça s'est produit à plusieurs reprises au cours de cette série, où on s'est endormis quelques minutes et où ils nous ont fait payer», a déploré l’attaquant Cole Perfetti.

Le duel décisif sera présenté à TVA Sports dimanche à 19 h. Une émission d’avant-match précédera à 18 h.