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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Les histoires d’horreur continuent de se multiplier sur l’«allée du crack» à Montréal

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TVA Nouvelles

2024-05-09T00:57:22Z
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La situation est loin de s’améliorer sur la rue Berger à Montréal, tristement surnommée «l’allée du crack».

En quelques heures, notre journaliste a été témoin de plusieurs transactions de drogue en pleine rue et a aperçu de nombreuses personnes en situation de crise.

Le jour comme la nuit, des dizaines de personnes se retrouvent devant le centre d’injection supervisée Cactus.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

Autour des locaux de l’organisme, les psychoses, la consommation de crack ou de crystal meth, et l’omniprésence des trafiquants de stupéfiants sont devenues la normalité. La discrétion et la pudeur ont disparu de ce secteur du centre-ville.

Daniel Marengère, un résident du quartier, affirme en avoir assez de cette situation. Les consommateurs s’installent devant son balcon. Il y a quelques semaines, il aurait même retrouvé une personne décédée devant sa porte.

  • Écoutez le segment faits divers avec Maxime Deland via QUB :

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«C’est du matin au soir, c’est 24 heures sur 24. C’est du bruit, des chiens qui jappent, les polices, les ambulances, le monde qui fait des psychoses», mentionne le citoyen.

Capture d'écran TVA Nouvelles
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Ce dernier ne compte plus les histoires d’horreur dont il s’est retrouvé aux premières loges.

«On a vu un gars avec un sac sortir un marteau et courir après tout le monde. On a vu un gars frapper des gens avec une barre de fer. Mon voisin s’est fait fêler deux côtes», évoque-t-il.

Daniel et d’autres voisins affirment avoir de la difficulté à dormir et éprouver maintenant des problèmes de santé.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

Depuis plus d’un an, les résidents du quartier ont l’impression d’être abandonnés par la Ville de Montréal, malgré plusieurs plaintes.

«On ne veut plus avoir le Cactus sur notre rue, parce que c’est une rue résidentielle. On n’est pas des ermites. On veut une qualité de vie. On veut sortir de chez nous en sécurité», clame Daniel Marengère.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

Malgré la présence policière accrue, le problème ne se règle pas sur la rue Berger.

La Ville de Montréal affirme multiplier les efforts, mais demande au gouvernement d’augmenter son financement pour les ressources en toxicomanie.

Pour voir le reportage complet, visionnez la vidéo ci-haut.

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