Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Changements climatiques: les grandes villes du Québec veulent un Pacte vert

Partager

Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI

2022-09-13T16:28:02Z
2022-09-13T17:48:20Z
Partager

Réunis à Montréal, les maires des plus grandes villes du Québec demandent au prochain gouvernement de mettre en place un fonds de 2 milliards $ par année pendant cinq ans pour adapter leurs infrastructures aux changements climatiques.

«On veut répéter l’importance de lutter contre les changements climatiques. La prochaine élection sera cruciale pour l’avenir du Québec», a souligné la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui est également présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

Elle était aux côtés des maires des 10 plus grandes Villes de la province, mardi matin, afin de présenter cette demande, dans le cadre de la campagne électorale qui est présentement en cours.

«On veut pousser tous les partis confondus à se positionner, a soutenu à ce propos Mme Plante. Ce qui est difficile, c’est que l’argent se trouve dans les autres paliers, alors que les enjeux se vivent dans la cour de nos citoyens.»

Publicité

Les Villes demandent la mise en place d’un «Pacte vert», doté d’un fond de 2 milliards $ par année pendant cinq ans, qui permettra aux municipalités d’adapter leurs infrastructures aux changements climatiques.

La somme demandée fait suite à une étude commandée par l’UMQ à WSP et Ouranos, qui calculent qu’un tel budget annuel serait nécessaire jusqu’en 2055 pour les villes du Québec.

«C’est crucial comment on va adapter nos territoires et nos équipements. La réalité, c’est que nos infrastructures ne sont pas prêtes pour lutter contre les changements climatiques», a ajouté Mme Plante.

Elle a par ailleurs appelé à un partenariat «fort» avec le prochain gouvernement, rappelant l’importance d’agir en amont afin de prévenir les problèmes.

Écoutez l'entrevue avec Bruno Marchand à l’émission de Yasmine Abdelfadel diffusée chaque jour en direct 14 h 15 via QUB radio : 

«Ce qu’on sait tous, c’est que quand on agit dans l’urgence, ça coûte toujours plus cher. Quand on doit réparer nos infrastructures dans l’urgence, ça coûte jusqu’à 10 fois plus cher», a-t-elle soutenu.

En exemple, les maires du Québec ont expliqué ne pas avoir les moyens financiers pour faire face aux vagues de chaleur, inondations et autres phénomènes liés au climat.

«L’entretien des routes, des aqueducs, des égouts, des ponts, des usines de traitement des eaux, des bâtiments; ça représentera 12 % d’augmentation des dépenses annuelles des municipalités», a soutenu Martin Damphousse, maire de Varennes et vice-président de l'UMQ.

Pour lui, la fenêtre pour agir sera «très courte». Il est donc primordial à ses yeux de réfléchir collectivement aux moyens d’aller chercher les sommes nécessaires.

Publicité
Publicité