«Les gens m’en parlent encore...», confie Martin David Peters qui a joué Me Legrand mort assassiné dans «Indéfendable»

Il incarnait l’un de ces personnages qu’on aime voir s’enliser dans les problèmes et faire les mauvais choix. Martin David Peter se dit reconnaissant d’avoir pu incarner le discutable M^e Legrand dans Indéfendable pendant aussi longtemps, alors que son personnage devait initialement mourir au milieu de la première saison.

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L’assassinat de cet avocat qui trempait dans les affaires louches et qui s’était amouraché de la méchante Jessica Renaud semblait inévitable. Pourtant, le faire mourir en compagnie d’Inès Saïd (Nour Belkhiria) dans l’explosion de sa voiture piégée en finale de la deuxième saison a créé une onde de choc dont les fidèles téléspectateurs ont eu bien du mal à se relever.

«Au départ, je ne devais faire qu’une demi-saison et mourir avant l’arrêt pour Noël. Finalement, comme les gens ont réagi fortement à ce personnage, ils ont décidé de le ramener des morts», explique Martin David Peters qui évoque la scène où son personnage s’est fait tirer dessus, sa mort annoncée puis son retour inattendu, une autre grande surprise dans la série.

Départ redouté

Contrairement à l’interprète d’Inès Saïd (Nour Belkhiria) qui avait demandé aux auteurs de faire disparaître son personnage, car elle souhaitait aller faire carrière en France, le comédien aurait adoré garder son rôle dans Indéfendable.

«Plus la dernière journée approchait, plus je comptais les jours en me disant: ce personnage va être terminé pour toi. C’était chargé d’émotions. L’équipe d’Indéfendable est exceptionnelle alors, sur le plan personnel, ça me touchait énormément de les quitter», confie l’acteur de 56 ans qui décrit ce rôle comme une étape marquante de sa carrière.

Sa dernière journée de tournage fut toutefois celle où M^e Legrand livrait son très attendu témoignage en cour. «Ce témoignage était très émotif. C’était très chargé émotivement comme scène», se souvient-il.

M^e Legrand est le personnage qui a eu le plus d’impact, jusqu’ici, dans la carrière de Martin David Peters.

«Les gens m’en parlent encore quand ils me voient dans la rue. Ce personnage amenait quelque chose de particulier, il était le fun. Il représentait la liberté, il n’avait presque aucune barrière et il faisait tout ce qui lui passait par la tête. Il n’avait pas juste une couleur, car il avait aussi la dimension humaine du père de famille. Ça me touche beaucoup qu’on m’en parle autant», dit le comédien qu’on pourra retrouver dans Empathie, la nouvelle série de Florence Longpré qui sera diffusée sur Crave dès le 10 avril.