Les femmes peu représentées dans le secteur de l’environnement au Québec

Agence QMI
Les femmes ne représentaient que 37 % des emplois occupés dans le secteur de l’environnement au Québec, en 2021, selon une récente étude.
Les résultats du sondage, mené pour EnviroCompétences et publié mardi, révèle que les femmes qui occupent des emplois dans le secteur de l'environnement le font d'abord «par conviction» et parce qu'elles sont «préoccupées par les défis environnementaux».
En effet, 74 % ont consacré leurs études, 68% ont postulé à des emplois de la filière environnementale et 65 % y demeurent en raison de leurs préoccupations environnementales. Elles sont majoritaires dans le domaine de la recherche scientifique (55 %), représentant près de 10% de l'ensemble des femmes en environnement.
Encore des efforts à faire
Bien que la proportion de femmes dans le métier par rapport à celle des hommes augmente (un peu plus de 60% de prédominance masculine en 2021, contre 70 % en 2016), environ 40 % des femmes sondées ont encore l'impression d'être freinées dans leur progression vers des postes décisionnels. Une répondante sur cinq estime avoir des difficultés à démontrer ses compétences comparativement à leurs homologues masculins.
«Une telle étude est précieuse pour identifier les meilleures façons de rejoindre et d'attirer la clientèle féminine dans [ce] secteur. Le grand nombre de répondantes et l'homogénéité des résultats permettent de dégager des tendances que nous observons depuis plusieurs années, mais qui n'étaient pas documentées et aussi bien détaillées», a déclaré Dominique Dodier, directrice générale d'EnviroCompétences.
L’étude a été réalisée auprès d'un peu moins de 500 femmes au Québec et complétée par un croisement avec les données de Statistique Canada.