Les étudiants étrangers devront être mieux nantis

Les étudiants étrangers qui souhaitent venir étudier au Canada devront avoir les poches plus profondes dès l’année prochaine, afin qu’ils soient mieux outillés à face face au coût de la vie.  

«Ce changement aidera les étudiants étrangers à faire face aux difficultés financières qu'ils rencontrent au Canada», a affirmé, jeudi, le ministre de l’Immigration Marc Miller. 

Afin d’obtenir un permis d’études, les étudiants étrangers doivent démontrer qu’ils possèdent un montant de 10 000$ par années, en plus de leurs frais de scolarité, pour subvenir à leurs besoins. 

Le ministre Miller a annoncé qu’Ottawa va plus que doubler le montant requis, lequel n’a pas augmenté depuis 20 ans, a-t-il expliqué. 

Pour 2024, un demandeur devra donc prouver qu’il dispose de 20 635 $. 

«Les exigences financières n’ont pas suivi le rythme du coût de la vie au fil du temps, ce qui fait que les étudiants arrivant au Canada apprennent qu’ils n’ont pas de fonds suffisants», explique le ministère par voie de communiqué. 

Dans certaines régions du pays, le nombre d’étudiants internationaux incapables de subvenir à leurs besoins crée des frictions. 

Récemment, une banque alimentaire de la ville de Brampton, dans le grand Toronto, a interdit l’accès aux étudiants étrangers, puisque la demande était trop forte. 

Juste pour les riches

Ottawa admet que les nouvelles règles pourraient mettre des bâtons dans les roues d’étudiants provenant de pays moins riche. 

L’année prochaine, le gouvernement Trudeau testera «de nouvelles idées pour aider les cohortes des étudiants internationaux à se représenter pour les études au Canada.