Les épiceries au rabais G-conomi$e prennent de l’expansion


Camille Dauphinais-Pelletier
Une troisième épicerie au rabais G-conomi$e a ouvert ses portes en Estrie plus tôt ce mois-ci, et dès les premiers jours d’ouverture, la clientèle était au rendez-vous. « En quatre jours, on a eu 3000 clients qui sont passés à la caisse. On a manqué de paniers trois fois tellement il y avait de clients ! » lance Marc St-Jean, propriétaire de la place.
Le magasin qui vient d’ouvrir se trouve dans un centre commercial situé au 1541 rue Dunant, à Sherbrooke. Les autres succursales se trouvent dans l’est de Sherbrooke ainsi qu’à Windsor.

M. St-Jean s’est récemment associé avec Yves Dubé, l’homme d’affaires derrière les Escomptes St-Jean, un grand magasin de surplus d’épicerie situé à Saint-Jean-sur-Richelieu, et dont une deuxième succursale ouvrira sous peu à Montréal. L’idée des deux hommes est d’éventuellement multiplier les succursales G-conomi$e en région et que celles-ci deviennent des pendants régionaux des Escomptes St-Jean pour pouvoir distribuer plus largement les surplus d’épicerie qu’ils réussissent à acheter.
« Le timing dans l’économie est excellent [pour des commerces comme ceux-ci]. Tout le monde tire de la patte avec les hypothèques, les loyers, les taux d’intérêt », résume Marc St-Jean.
Celui-ci le concède, on ne trouve pas de tout chez G-conomi$e, puisque ça dépend de ce qu’Yves Dubé et Marc St-Jean ont réussi à acheter cette semaine-là. « J’appelle ça une pré-épicerie. On passe ici faire les rabais avant d’aller compléter ailleurs. Notre but ce n’est pas de faire fermer les autres épiceries, au contraire, mais peut-être qu’elles fassent attention aux prix qu’elles proposent ! On leur serre la vis », lance-t-il.

Comme aux Escomptes St-Jean, il faut profiter des produits quand ils sont là, car il n’y a pas de garantie qu’ils seront disponibles à nouveau. « [Samedi], il a rentré du pop corn Bad Monkey, deux palettes. Une fois qu’on a fini de les vendre, peut-être qu’on n’en aura pas pendant 2 mois, 6 mois. On n’en aura peut-être plus jamais, ou on en aura peut-être demain ! », donne en exemple M. St-Jean.

D’où l’intérêt de suivre le commerce sur les réseaux sociaux.
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