Les dieux du hockey sont avec le Canadien

Marc de Foy
Le Canadien est béni des dieux. Tout juste avant que Nick Suzuki ne crée l’égalité dans les dernières secondes de la troisième période du match face aux Panthers, j’ai dit à mon collègue Jonathan Bernier que le Tricolore aurait besoin d’un jeu à la Hail Mary pour se sortir de l’impasse.
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Le terme est populaire au football.
C’est le jeu où le quart-arrière de l’équipe en déficit lance le ballon le plus loin possible en zone offensive avec l’espoir que l’un de ses receveurs de passes l’attrape.
Aussi, tout le monde récitait le Je vous salue Marie lorsque Lane Hutson, encore et toujours lui, a tiré avec l’énergie du désespoir vers le filet des Panthers. L’attaquant Sam Reinhart s’est accroupi pour arrêter la rondelle, qui a ensuite bifurqué vers une cage grande ouverte.
Suzuki n’a eu qu’à pousser le disque dans le filet et la table était mise pour la prolongation. Suzuki, encore et toujours lui, a complété le travail en contournant le filet pour donner la victoire aux siens.
Les prophètes de malheur diront que les Panthers sont privés des services de Matthew Tkachuk et Aaron Ekblad, mais on ne peut pas invoquer des hypothèses comme excuses.
Et ça vaut pour toutes les équipes.
Tout fonctionne au bon moment
Il n’y a pas à dire, le Canadien est en état de grâce. Tout lui réussit au moment opportun. En l’espace de 38 secondes, le Tricolore a changé ce qui apparaissait comme une défaite qui serait dure à avaler en une victoire miraculeuse.
De sorte qu’il occupe toujours le huitième rang dans l’Association de l’Est, deux points devant les Blue Jackets de Columbus, qui ont écrasé les Predators de Nashville, et les Rangers de New York, qui étaient inactifs.
Quand je dis que ça sentait la défaite, ce n’est pas que la troupe de Martin St-Louis manquait de volonté. Mais ça ne cliquait pas, l’exécution faisait défaut. À preuve le premier des deux buts de Suzuki. On ne savait pas où ça allait, cette affaire-là, mais les dieux du hockey ont permis que la rondelle tombe au bon endroit.
Gagner à tout prix à domicile
Après trois victoires en autant de matchs contre les champions en titre de la Coupe Stanley, une défaite aurait été compréhensible. Mais, au fond, le Canadien ne pouvait pas se permettre de perdre.
Comme il ne le pourra jeudi non plus contre les Bruins et pas plus que samedi contre les Flyers. L’équipe a la chance de disputer cinq de ses huit derniers matchs devant ses partisans et elle doit profiter de cette occasion.
De plus, les hommes de St-Louis sont capables de gagner des matchs serrés. Leur fiche dans les matchs s’étant terminés par un écart d’un but est de 15-4-9 pour 39 points. La saison dernière, ils en avaient récolté 40 (17-11-16), mais en 16 rencontres de plus.
Fowler serait hésitant
Deux jours sont passés sans qu’une entente contractuelle ne soit annoncée entre Jacob Fowler et le Canadien.
Semble-t-il que le gardien de 20 ans songerait à disputer une troisième saison avec les Eagles du Collège de Boston. C’est ce qu’avançait mardi soir Cam Robinson, directeur du contenu rédactionnel et visuel du site Elite Prospects.
Son message, publié sur son compte X, était accompagné d’une vidéo montrant Fowler assistant au premier match de son ancien coéquipier Ryan Leonard, qui a signé, lundi, un contrat avec les Capitals de Washington. Ces derniers rendaient visite aux Bruins.
À suivre...