Les derniers jours de la CAQ sont arrivés


Gilles Proulx
Les déboires du PLQ et le calvaire de son chef nous ont fait un peu oublier que la situation de la CAQ pour François Legault à dix mois des élections semble encore plus désespérée.
Je ne m’attarderai pas sur les malheurs bien mérités du Parti libéral du Québec qui n’en finit plus de ne pas nous surprendre.
Mais n’oublions pas que la CAQ est en bien plus mauvaise posture encore que le PLQ éclaboussé.
Le PLQ pourra toujours compter sur le vote presque automatique de quiconque n’a pas le souci de la pérennité nationale du Québec.
Ça fait des millions de gens.
Comme Ottawa l’a très près bien compris: on n’a qu’à garder le robinet de l’immigration grand ouvert pour réduire le Québec à l’impuissance.
Éclatement inévitable
Avec le Parti Québécois de Paul St-Pierre Plamondon qui semble en marche vers le pouvoir, les épouvantails «anti-séparation» du Parti libéral du Québec retrouveront leur force.
Or, que peut faire François Legault à part répéter sa sérénade autonomiste à laquelle personne ne croit plus, y compris lui-même?
Rien.
Le parti du ni Non ni Oui va se fendre en deux aussitôt que la question du statut du Québec sera posée clairement.
Dernier tour de piste
Ces jours-ci, François Legault fait le matamore.
Il tasse son ministre Christian Dubé pour régler avec les médecins (en s’écrasant devant eux).
Il répète que l’indépendance du Québec serait bonne pour le français, mais que ça serait économiquement coûteux... comme si Ottawa n’était pas une dangereuse sangsue dépensière qui en plus nous dit quoi faire!
Ma prédiction: le Parti libéral va renaître de ses cendres comme le phénix dans l’urgence de contrer le PQ de PSPP et la CAQ disparaîtra de la carte... Ses rescapés rejoindront un camp ou un autre.