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L'article provient de TVA Sports
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Les demandes médiatiques se multiplient pour Caleb Desnoyers: «Il faut le protéger»

Photo DIDIER DEBUSSCHERE
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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-05-25T19:53:38Z
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RIMOUSKI | On s’excuse, on vous a peut-être menti. Mais ce n’était pas intentionnel, c’est promis.

Jeudi, on écrivait que tout le monde n’en avait que pour le jeune prodige Gavin McKenna au tournoi de la coupe Memorial, à Rimouski. Les médias québécois, ceux de London et, évidemment, ceux couvrant la Ligue de l’Ouest attendaient tous avec impatience le premier point de presse du talentueux athlète avant le début de la compétition.

À ce moment, c’était vrai. C’était l’attraction du moment.

Et c’est probablement encore le cas. Après tout, vendredi, il a démontré toute l’étendue de son talent dans la victoire des Tigers contre l’Océanic de Rimouski.

Mais nous avions peut-être sous-estimé l’engouement autour d’un autre jeune talent d’exception: Caleb Desnoyers.

En demande, sans arrêt

Les demandes pour l’attaquant des Wildcats de Moncton se multiplient depuis que Moncton a remporté le trophée Gilles-Courteau. Chaque jour, que ce soit après les entraînements ou après les matchs, des médias présents à Rimouski désirent lui parler, en plus des deux diffuseurs officiels qui souhaitent préparer des reportages avec lui pour meubler leur programmation du soir. En plus, la LHJMQ et les Wildcats reçoivent d’innombrables demandes pour des entrevues téléphoniques.

Dimanche, le directeur des communications de la LHJMQ, Raphaël Doucet, et le personnel des Wildcats ont pris une décision: Desnoyers prendra une pause des médias pendant quelques jours, au moins jusqu’au troisième match de l’équipe, prévu mercredi.

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«Plus on avance, plus il y a de la couverture, et c’est normal. Il faut le protéger un peu. Les médias ont été très respectueux dans tout ça et comprennent qu’on veut d’abord et avant tout que Caleb soit à son meilleur sur la patinoire», a expliqué MacDougall.

La pression? Quelle pression?

Mais cette demande de pause des médias n’est pas venue de Desnoyers lui-même.

Candide et souriant, on n’a pas l’impression qu’il y a grand-chose qui atteint le no 18 des Wildcats.

«Je pense qu’il ne ressent pas la pression, lance son coéquipier Étienne Morin, qui n’a pu s’empêcher d’esquisser un sourire quand on lui a parlé de Desnoyers. Chaque fois que je parle de lui en entrevue, j’ai le sourire. C’est un gars tellement enthousiaste, qui prend plaisir à venir à l’aréna. Des fois, il y a des joueurs qui se lèvent du mauvais pied, et Caleb arrive, fait une petite blague, et ça remet le sourire à tout le monde. Il n’a aucune pression, il est en contrôle de ce qu’il fait.»

Un environnement différent

Desnoyers reconnaît quand même qu’il s’agit d’une situation qu’il n’a jamais vécue, même si on l’avait préparé à ce qui s’en venait.

«Tu peux t’en faire parler, mais quand tu le vis, c’est une expérience complètement différente. J’ai beaucoup d’entrevues, mais je pense que je gère bien ça», a-t-il reconnu dimanche, lors d’un entretien qu’il a accepté de donner au Journal avant sa «pause médiatique».

«Pour moi, ce n’est pas tellement difficile. Ce n’est pas que je m’en fous, mais je ne mets pas trop d’importance là-dedans. Oui, c’est important de bien paraître, mais je ne suis pas un politicien qui doit bien parler aux médias!» lance-t-il en riant, dans son franc-parler habituel.

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