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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Les Cowboys Fringants brassent la cabane

Plusieurs personnes ont chanté leurs chansons au Centre Vidéotron

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
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Louis Deschênes | Le Journal de Québec

2023-01-15T04:23:57Z
2023-01-15T16:24:28Z
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La magie a une fois de plus opéré pour les Cowboys Fringants qui ont comblé leurs fans de bonheur ce soir au Centre Vidéotron.  

Les 11 000 spectateurs dans une salle pleine à craquer ont sautillé, brandi le poing et se sont époumonés pendant près de deux heures connaissant toutes les paroles par cœur.

Sans artifice, les musiciens sont montés sur scène jouant les premières notes en crescendo de la chanson Ici-bas. Quand Karl Tremblay est apparu, les gens se sont levés d’un trait transmettant au chanteur qui se bat contre la maladie, une dose d’énergie qui était palpable partout dans l’amphithéâtre.

La soirée était bien lancée. Les Cowboys ont défilé les succès Bye Bye Lou, la manifestation et La reine. Cette dernière gonflée par la présence des cuivres et entrecoupée d’un extrait de Thunderstruck du célèbre groupe australien AC/DC.

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

Le leader a profité de la dernière tempête de neige pour initier L’hiver approche du populaire album Break syndical paru il y a déjà plus de 20 ans. 

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Après Les maisons toutes pareilles, des milliers de personnes se sont transformés en choriste chantant de vive voix les « Pa Pa Da » de Ti-cul.

L’enrobante Sur mon épaule

La traversée avec ses paroles à la saveur de la Vieille-Capitale et Plus rien ont fait le pont jusqu’à l’enrobante Sur mon épaule.

Dès les premiers accords de la guitare acoustique de Jean-François Pauzé, les gens se sont tenus par les épaules pour fredonner les paroles réconfortantes de cette ballade.

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

Les spectateurs n’étaient pas encore remis de leurs émotions que la formation de Repentigny mettait toute la gomme pour L’Amérique pleure et Droit devant.

Les quatre Cowboys flanqués de six musiciens n’avaient pas fini de casser la baraque. Après Paris Montréal, le violon de Marie-Annick Lépine a lancé le Joyeux calvaire de Loulou Lapierre. 

Il n’y a pas de doute, les fans de la première heure étaient prêts pour la rythmée Awikatchikaën. La toune tirée du vieux album Motel Capri a littéralement transporté le bassiste Jérôme Dupras qui en a profité pour se taper une petite séance de body surfing.

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
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Le party continue

Il ne restait que Tant qu’on aura de l’amour avant le rappel, mais le party était loin d’être terminé. 

Les Cowboys adorés sont revenus sur les « ohé ohé ohé » d’un public en liesse pour interpréter Pub royal et le Shack à Hector au son du gazou.

« Merci d’être encore d’être là après 25 ans ma gang de tabarnak », a confié le chanteur entre deux chansons.

La bande de Karl Tremblay a mis un terme à une soirée parfaite en entonnant Marine marchande et Les étoiles filantes.

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
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Première partie

Originaire de Maliotenam dans le Nord-Est du Québec, Shauit a réchauffé la foule avec sa musique traditionnelle, folk et reggae en première partie du spectacle. 

L’auteur-compositeur-interprète a tout d’abord foulé la scène seul interprétant un chant innu en jouant du tam-tam.

Son groupe est venu le rejoindre et il rapidement conquis les spectateurs qui ont même chanté en chœur les quelques mots qu’ils venaient tout juste de leur apprendre pour sa chanson Shapatesh Nuna.

Shauit réservait aussi une petite surprise au public. Le seul et l’unique Yves Lambert connu pour ses années avec la Bottine Souriante est venu le rejoindre sur la scène pour l’accompagner avec son accordéon.

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